Il faut comprendre qu’ils n’ont pas d’autre alternative. Ils achètent des armes pour pulvériser les faibles, parce qu’ils sont incapables de faire autre chose. D’un autre côté, le complexe ariéliste et alliés continue sur sa lancée pour se gaver de pognon et ne se pose surtout pas de question. Tant mieux, car plus rude sera leur chute.
Les ariélistes affirment qu’ils sont le peuple. Si l’on considère que nous vivons une expérience en la matière, construite dans la dualité, et que c’est en traversant cette dernière que nous accéderons à l’unité, alors oui, ils sont bien le peuple, en jouant le rôle du Grand Mensonge. Le Mensonge est le voile qui doit être retiré pour accéder à son contraire : La Vérité ! …
Ils détruisent petit à petit toute l’économie de notre pauvre Haïti. Je ne sais pas quelle arnaque ils vont encore sortir pour calmer les agents de BSAP. En effet, dénonçant la révocation de Jeantel Joseph à la tête de l’ANAP, des agents de BSAP sèment la pagaille dans la ville de Ouanaminthe. Cette ville a connu une journée mouvementée, après la révocation de Jeantel Joseph à la tête de l’ANAP. Mécontents, des agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) ont lancé, le mercredi 24 janvier 2024, un mouvement de protestation pour dénoncer la révocation du directeur général de l’ANAP et exiger le départ du premier ministre Ariel Henry. Accompagnés par des membres de la population de Ouanaminthe, ils ont tenté de prendre d’assaut le bureau départemental de la douane de cette ville mais ont été repoussés par des agents de plusieurs unités de la PNH.
En effet, ces agents de la BSAP, très appréciés par des membres de la population de Ouanaminthe depuis les travaux de canalisation sur la rivière Massacre, ont occupé, le mercredi 24 janvier, différentes zones de la ville. Exhibant leurs armes de guerre pour exprimer leur colère devant une foule qui les accompagne sous l’observation de plusieurs journalistes, ces agents n’ont pas hésité à tirer dans toutes les directions afin de semer la pagaille et demander le départ de Ariel Henry. Soutenus par de nombreux membres de la population qui ont participé à cette manifestation à l’improviste, ils ont essayé d’envahir le bâtiment où est logé le bureau départemental de la douane de Ouanaminthe. Grâce au professionnalisme et à la vigilance de plusieurs unités de la Police Nationale d’Haïti, ils ont été repoussés.
Notons que les agents de BSAP ont foulé le macadam de Ouanaminthe après une conférence de presse au cours de laquelle ils ont profité pour dénoncer la révocation de Jeantel Joseph et exiger le départ de Ariel Henry qui, selon eux, est derrière cette décision.
Rappelons que, dans un arrêté en date du mardi 23 janvier 2024, après un Conseil des Ministres, une Commission technique de restructuration de l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP) a été créée. En son article 1er, il est souligné que l’arrêté du 10 mai 2017, nommant Jeantel Joseph, Directeur Général de l’ANAP, est et demeure rapporté.
De plus, l’artiste international haïtien, Wyclef Jean, sort de son silence et exige la démission du PM de facto Ariel Henry. Ces derniers jours, des personnalités ne cessent de s’exprimer sur l’avenir du PM de facto Ariel Henry à la tête de la Primature. Pour plus d’un, le départ du neurochirurgien est impératif, en vue d’éviter une aggravation de la crise multiforme qui ronge notre société depuis des mois.
À travers une publication sur son compte, le mercredi 24 janvier 2024, l’artiste haïtien Wyclef Jean exige la démission du Premier ministre Ariel Henry de son poste. « Dans l’intérêt de tous les Haïtiens, démissionnez au plus vite de votre poste inconstitutionnel de chef d’État de facto et évitez d’être un criminel de guerre », lit-on dans cette publication.
Wyclef Jean a exprimé ses regrets du fait qu’il ne peut faire aucun investissement dans le pays. « Vous imaginez, j’ai fait des investissements même en Afrique mais en raison de l’aggravation de la crise sécuritaire, c’est impossible de le faire ici en Haïti », se désole-t-il.
Questionné sur quel plan à mettre en application, si Ariel Henry laisse le pouvoir, l’artiste international haïtien a laissé entendre qu’il faut mettre un gouvernement de transition choisi par la population qui ne fera sans doute pas de protestation. Ce gouvernement aura à organiser les élections et à résoudre la crise qui perdure dans notre société.
Par ailleurs, Wyclef Jean a informé, après avoir adressé une lettre au Président américain Joe Biden, qu’il sera à la Maison Blanche en février prochain. Concernant le contenu de la lettre, il a souligné avoir demandé au gouvernement américain qui représente la Communauté Internationale, de mettre fin au support accordé au gouvernement en place dirigé par Ariel Henry.
Par contre, Wyclef Jean invite les acteurs haïtiens à se mettre ensemble en vue de trouver une solution sans une intervention de l’étranger. « Sans une entente à l’haïtienne, nous ne serons jamais considérés comme un peuple libre », a-t-il ajouté.
Emmanuel Saintus