La DCPJ a été instruite de rechercher et d’arrêter Jacques Guy Lafontant, Wilson Laleau et Rony Célestin. Après avoir boudé, le 10 janvier dernier, les mandats de comparution lancés à leur encontre par le Juge Al Duniel Dimanche, l’ancien premier ministre, Jacques Guy Lafontant, et des ex-ministres dont Wilson Laleau et Marie Carmelle Jean-Marie, tout comme l’ex-sénateur Rony Célestin, entre autres, sont sous le coup des avis de recherche et des mandats d’amener.
Le magistrat instructeur ordonne à la DCPJ de les rechercher, puis de les arrêter pour corruption et détournement de biens publics, liés au trafic d’influence, entre autres. Le Juge Al Duniel Dimanche n’entend pas rebrousser chemin en ce qui concerne l’enquête qu’il instruit sur le scandale de corruption au sein du Centre National d’Équipements (CNE). À preuve, il a adressé, le vendredi 12 janvier 2024, une correspondance au Directeur Central de la Police Judiciaire (DCPJ), M. Frédérick Leconte, à travers laquelle il lui demande de lancer des avis de recherche et des mandats d’amener à l’encontre de plusieurs anciens fonctionnaires de l’État.
C’est le cas de l’ancien premier ministre Jacques Guy Lafontant, des-ex-ministres Wilson Laleau, Marie Carmelle Jean-Marie et Daniel Dorsainvil ainsi que de l’ancien Sénateur du Centre, Rony Célestin. Ces anciens hauts fonctionnaires de l’État sont accusés de corruption et de détournement de biens publics, liés au trafic d’influence.
Des employés du Centre National d’Équipements (CNE), tels que : Daniel Christophe, Olivier Emmanuel, Nivar Pierre et Martin Grégoire Gaspard sont aussi frappés par cette décision de justice du magistrat.
Le juge Al Duniel Dimanche a agi en ordonnant à la DCPJ de passer à l’action contre des personnalités suite à un réquisitoire d’informer, émanant du Parquet Près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, en date du 29 novembre 2023, muni du rapport de l’ULCC, soumis à l’examen au niveau de son enquête.
Emmanuel Saintus