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Que dit la Loi?

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Peut-on comparer le pouvoir d’Ariel Henry a une dictature?
Le pouvoir d’Ariel Henry a tout d’une dictature, sauf la violence barbare, caractérisée par
la répression féroce, qui n’est pas encore manifeste.
La dictature est un pouvoir par lequel une personne ou un groupe de personnes impose
sa volonté à une autre ou à d’autres, sans nécessairement l’adhésion de ces dernières. On peut
retrouver la dictature dans n’importe quelle sphère de pouvoir. Social, religieux, politique ou
autres, la dictature peut être partout.
Pour ce qui concerne notre sujet, c’est-à-dire la sphère politique, c’est une forme de
pouvoir politique dans laquelle celui ou celle qui détient le pouvoir, l’exerce ou dirige selon
ses désirs et caprices, sans des règles préalablement établies et qui s’imposent à tous de
manière objective. Il crée son droit et l’applique quand il le veut et à la manière qu’il le veut.
Il peut y avoir une constitution, des institutions comme des tribunaux et un parlement, mais
ces institutions ne sont que des faux-semblants qui ne jouent pas vraiment leur rôle comme ils
le devraient, ces parlementaires et juges n’étant donc que des valets de celui qui détient le
pouvoir réel.
Généralement, une dictature s’accompagne non seulement de la vassalisation des
institutions, mais aussi de l’exercice d’une violence qui n’est pas légitime. Et, parlant de
violence légitime, on entend par là, d’une violence exercée, mais acceptée. Mettre quelqu’un
en prison par exemple, c’est une violence. La personne qui va en prison, elle accepte son sort,
pas parce qu’elle ne peut pas faire autrement, mais parce qu’elle savait déjà ce qui l’attendait,
avant même de commettre l’acte qui dérange, conformément aux principes sur lesquels nous
nous entendons pour vivre.
«Quand j’obéis à l’agent qui m’enjoint de passer entre les clous, il n’est pas sans
importance pour apprécier mon comportement à savoir que je m’incline non sur son coup de
sifflet, mais devant l’autorité qu’il représente.» G. Burdeau dixit.
Autrement dit, la légitimité confère l’autorité. Et l’exercice de cette dernière n’a pas
besoin forcément de l’utilisation de la force physique. Une autorité qui dérive de la légitimité
est rarement contestée.
Depuis 1986, Haïti a fait le choix d’une démocratie représentative et a tourné le dos à
la dictature qui a terrorisé le peuple pendant près de 30 ans.
Il s’est doté d’une constitution qui définit les règles de la dévolution du pouvoir
politique. Les articles 58, 59, 59.1 précisent clairement que les pouvoirs sont délégués. Selon
cette constitution, tous nos hauts fonctionnaires, représentants des pouvoirs, sont des élus (au
premier degré ou au second degré).
Aujourd’hui, il n’existe pas de parlement, des membres du CSPJ ne sont pas des élus
en bonne et due forme, et nous avons un individu qui s’impose comme premier ministre et
président à la fois.
Fort de tout cela, le pouvoir d’Ariel Henry a tout d’une dictature, sauf la violence
barbare, caractérisée par la répression féroce, qui n’est pas encore manifeste. Et, là encore,
rien ne dit à quel degré les actions cruelles et terroristes des gangs armés ne l’aident à se
maintenir au pouvoir.
Me Inseul Salomon
Avocat, sociologue

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