Le problème de pénurie d’essence continue de frapper la capitale haïtienne, Port-au-Prince, et les différentes villes de province en Haïti.
Dans les rues de la capitale haïtienne, une nouvelle tendance refait encore surface : le trottoir devient un lieu de distribution de carburant, à la suite d’une rareté existant dans plusieurs stations-services. Devant cette situation de pénurie de carburant, les habitants se tournent vers des vendeurs informels, installés sur les trottoirs, pour se procurer de l’essence.
Dans ce contexte, les vendeurs informels de carburant ont trouvé une opportunité lucrative, en proposant leurs services sur les trottoirs. Munis de bidons remplis de carburant, ces vendeurs improvisés offrent une solution temporaire à ceux qui ne peuvent pas trouver du carburant ou qui attendent pendant des heures dans les interminables files d’attente des rares stations-services.
Cependant, cette pratique, qui existe depuis un bon moment dans le pays, soulève de sérieuses préoccupations en matière de sécurité et d’environnement. Les risques d’incendie et de pollution sont élevés, alors que les vendeurs manipulent le carburant dans des conditions non réglementées.
En outre, l’absence de contrôle des autorités sur ces transactions expose les consommateurs à des risques supplémentaires, notamment des prix exorbitants et des produits de qualité inférieure. « Sur le trottoir, le prix du gallon est de 2 250 gourdes ». « Souvent, les revendeurs mélangent le carburant avec d’autres produits », a souligné un citoyen.
Par ailleurs, les camions-citernes continuent de faire le plein, au cours de la semaine écoulée, au centre de stockage pétrolier de Winneco. Pour la journée du mercredi 17 avril, 71 camions avaient été chargés au niveau du site, à en croire le Terminal Varreux, sur son site.
Emmanuel Saintus