Cinq choses à faire pour sauver l’Usine sucrière de Darbonne à Léogâne
En fait, on doit savoir que l’usine sucrière de Darbonne est le premier mégaprojet, du Programme de néolibéralisme dans les Caraïbes. Le gouvernement de Jean-Claude Duvalier a acheté cette usine en Italie, dans les années 1980, pour un montant de $ 70 millions US, avec une capacité de broyage de 3000 tonnes de canne à sucre par jour.
C’est-à-dire, qu’actuellement, la valeur de cette transaction en USD équivaut à environ $ 300 millions US. Voilà ce qui est abandonné, dans un pays pauvre comme Haïti, aujourd’hui.
Mais, la plus grande question à se poser, c’est comment peut-on sauver l’Usine sucrière de Darbonne ?
Pour sauver l’Usine sucrière de Darbonne, il faut tout simplement :
1) Placer l’Usine sucrière de Darbonne dans un contexte de relance de l’économie nationale.
2) Tenir compte de la capacité de production agricole de la zone avoisinante de Léogâne.
3) Transformer l’Usine sucrière de Darbonne en une Usine de transformation agricole multiple, qui peut utiliser tous les fruits, à côté de la canne, pour faire du sucre, du jus et d’autres produits pour la construction et l’éducation.
4) Former des Techniciens spécialisés pour l’Usine sucrière de Darbonne.
5) Développer un Partenariat Public-privé pour gérer l’Usine sucrière de Darbonne.
Après quoi, l’Usine sucrière de Darbonne peut contribuer largement à la relance de l’économie nationale.
Sauvons l’Usine sucrière de Darbonne à Léogâne, pour relancer l’économie nationale d’Haïti.
Ulysse Jean Chenet