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Célébration de la Journée internationale des Droits de l’Homme

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Les Nations Unies supportent un régime de terreur et de non droits en Haïti. Haïti est un pays
membre fondateur des Nations Unies. Elle a participé largement à la rédaction de la Déclaration
Universelle des Droits de l’Homme, à travers notre éminent ambassadeur, Émile Saint-Lot, qui a fait
office de Porte-parole du comité de rédaction. De plus, Haïti a adopté tous les principes
fondamentaux de la Déclaration Universelle des Droits Humains dans sa Constitution du 29 mars
1987 amendée, qui a pour préambule le texte suivant : ” Le peuple haïtien proclame la présente
constitution (29 mars 1987) pour garantir ses droits inaliénables et imprescriptibles à la vie, à la
liberté et à la poursuite du bonheur, conformément à son Acte de l’Indépendance de 1804 et à la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 “.
Depuis l’arrivée du régime d’Ariel Henry au pouvoir en Haïti, c’est la violation systématique des
droits des Haïtiens en général, pour faire de cette terre de liberté, un pays de non-droits où règnent
en maîtres et seigneurs, des gangs armés qui terrorisent la population à longueur de journée.
Malheureusement, jusqu’à cette présente minute où nous écrivons cet article, les Nations Unies et
les autres entités de la Communauté Internationale continuent à supporter ce régime de terreur en
Haïti, installé par le Core Group, depuis après l’assassinat du Président Jovenel Moïse, en sa
résidence privée, à Pèlerin 5, le 7 juillet 2021.
À l’occasion du 75 ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits Humains, aucun des
droits sociaux, économiques, civils et politiques de la population haïtienne n’est respecté. Si on fait
un regard rétrospectif de la Déclaration Universelle des Droits Humains, on verra que le régime
Ariel Henry est un prototype d’un État de non-droits, d’un régime de terreur qui est établi en Haïti,
pourtant qui jouit largement du support des Nations Unies, à travers le BINUH, et aussi de la
Communauté Internationale.

  • L’article 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dit :
    « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et
    de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » Toutefois,
    actuellement en Haïti, les notions de l’égalité et de fraternité n’existent plus, surtout avec la présence
    du PM Ariel Henry au pouvoir. Les gangs armés violent, volent, kidnappent et tuent, sans raison,
    les paisibles citoyens.
  • L’article 3 dit : 
    « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ».
    En Haïti, le droit à la vie n’existe plus. Les gens disent que la vie de la population haïtienne est de
    24 heures, renouvelables, parce que, quotidiennement, la population haïtienne fait face à la mort, à
    cause des gangs armés qui terrorisent les gens. La misère règne dans le pays. Et la faim, les
    épidémies, les problèmes sociaux et environnementaux lui font cortège.
  • L’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dit :
    « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou des traitements cruels, inhumains ou
    dégradants ». Pendant ce temps, les otages subissent des pires formes d’humiliation aux mains des
    kidnappeurs qui les violent, brûlent encore en vie, les torturent et les humilient.
    Chez Ariel Henry, à la Petite-Rivière de l’Artibonite, une jeune dame de 22 ans, du nom de
    Micheline Dor, a reçu mortellement 2 projectiles dans son vagin pour avoir refusé de coucher avec
    un chef de gangs, en date du samedi 2 décembre 2023.
  • L’article 13 de la Déclaration stipule ceci :
    « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État. »
    En Haïti, personne n’a le droit de circuler librement. Partout, sur les routes nationales du pays, les
    gangs armés placent des stations de péages pour rançonner les passagers. Ils les kidnappent, les
    violent, les pillent et les tuent, au vu et au su des autorités haïtiennes.
  • Article 15 de la Déclaration dit ceci :
    « Tout individu a droit à une nationalité. » Que disent les autorités haïtiennes et les responsables
    des Nations Unies sur le sort des descendants haïtiens en République Dominicaine qui sont victimes
    d’apatridie, sans oublier des milliers d’enfants haïtiens qui n’ont pas d’accès à une pièce d’identité ?
    Malgré tout, le Gouvernement en place jouit aveuglement du support des Nations Unies et de la
    Communauté Internationale.
    À l’occasion de la célébration du 75 ième anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de
    l’Homme, le Mouvement Point Final demande au Secrétaire général des Nations Unies et à la
    Communauté Internationale de cesser de supporter le régime de terreur en Haïti qui exerce les pires
    formes de violation des droits humains dans le pays.
    Ulysse Jean Chenet

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