Qui veut la paix prépare la guerre. Tout pays qui veut être souverain, donc non soumis aux dictats U.S, doit être en possession d’un armement hautement dissuasif et prêt au combat contre les U.S et leurs larbins. L’histoire a prouvé qu’aucune entente n’est possible avec les détraqués et leurs marionnettes. Seule la résistance musclée permet d’échapper à une soumission funeste.
En effet, la situation sécuritaire du pays s’est largement détériorée ces derniers jours. La Police Nationale d’Haïti (PNH), dans une note de service, informe le personnel policier relevant de la Direction Centrale de la Police Administrative (DCPA), que l’état d’alerte est décrété sur tout le territoire de la République. Les gangs armés décident de marcher sur Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. La PNH, incapable de contrecarrer les assauts des bandits lourdement armés, multiplie vainement les tactiques. «Hormis les cas de maladie, tous les congés et permissions sont suspendus jusqu’à nouvel ordre», lit-on dans une note de la PNH adressée à tout le personnel policier. Le document précise que c’est la raison pour laquelle tous les responsables doivent veiller à ce que les membres de leurs unités respectives restent mobilisés pour répondre aux exigences du plan de contingence.
On compte plus de 20 victimes de violence par jour au second trimestre 2023, selon un rapport du BINUH. Le jeudi 31 août 2023, le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) a publié son dernier rapport trimestriel sur la situation des droits de l’homme en Haïti. Au cours du second trimestre 2023 (avril – juin), le BINUH a documenté plus de 1 860 victimes de meurtres, de blessures et d’enlèvements, dans l’ensemble du pays. C’est une augmentation de près de 14% du nombre de victimes, par rapport au trimestre précédent (janvier – mars 2023). Le BINUH encourage les autorités étatiques à prendre les mesures adéquates pour permettre le retour de la paix et de la sécurité dans les quartiers en proie à l’escalade des violences des gangs armés. Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti tire la sonnette d’alarme sur les agissements effrénés des gangs armés.
Le Service des droits de l’homme du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti documente un nombre alarmant de victimes entre avril et juin 2023. Le rapport fait état de personnes tuées, blessées ou kidnappées par des bandits armés.
La situation sécuritaire à Port-au-Prince, la capitale haïtienne, est actuellement qualifiée d’invivable, car elle est livrée aux mains des gangs armés. Les derniers événements marquants concernent les assauts répétés des gangs de Grand-Ravine sur Carrefour-Feuilles, ainsi que sur d’autres quartiers tels que: Solino, Lilavois, Tabarre, et plusieurs autres.
Selon la presse, ces gangs armés ont profité de l’absence de forces de sécurité suffisantes pour étendre leur influence et semer la terreur parmi les habitants de ces quartiers. Les affrontements violents entre les gangs rivaux ont également augmenté, entraînant de nombreux décès et des blessures parmi les civils.
Les médias rapportent que ces gangs contrôlent désormais de vastes portions de ces quartiers, imposant leur loi et incitant à la peur. Les habitants vivent dans la crainte constante des attaques armées, des enlèvements, des extorsions et des violences sexuelles. Les activités quotidiennes, comme aller travailler, sont devenues extrêmement risquées.
Les autorités haïtiennes sont critiquées pour leur incapacité à régler cette situation sécuritaire désastreuse. Les forces de police sont débordées et sous-équipées, et l’État peine à fournir une réponse adéquate face à cette montée de violence. Les habitants se sentent abandonnés et réclament davantage d’actions pour rétablir l’ordre et garantir leur sécurité.
En conclusion, la situation sécuritaire à Port-au-Prince est critique, avec la capitale haïtienne livrée aux mains des gangs armés. Les récents événements soulignent l’urgence d’une intervention efficace de l’État haïtien pour rétablir la sécurité et assurer la protection des habitants.
Emmanuel Saintus