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Les rapatriements massifs se poursuivent

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Malgré l’intervention croissante des groupes de pression, des organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme et des législateurs démocrates et républicains, l’Administration Biden n’a pas l’intention de suspendre, pour le moment, les vols de rapatriement en Haïti. « Environ 14 vols de rapatriement ont été déjà effectués, à raison de 120 à 140 passagers par avion, dans le cadre de l’opération de rapatriement massif des migrants haïtiens, entamée depuis dimanche, par les autorités américaines, » a fait part l’Autorité Aéroportuaire Nationale.

Selon Jean Négot Bonheur, le coordinateur de l’Office National des Migrations (ONM), 12 vols transportant au total 1 364 migrants haïtiens expulsés, en provenance des États-Unis, (628 hommes, 332 femmes et 404 enfants, pour un total de 1 364) ont été déjà accueillis en Haïti, entre le 19 et le 22 septembre.

  • Mercredi 22 septembre, un avion a également atterri au Cap-Haïtien avec 83 hommes à bord.
  • Le dimanche 19 septembre, 3 vols transportant 327 migrants (104 femmes, 97 hommes et 126 jeunes enfants);
  • lundi 20 septembre, 2 vols transportant 128 migrants, dont : 38 hommes, 45 femmes et 45 jeunes enfants;
  • le mardi 21 septembre, 4 vols transportant 446 migrants, dont: 232 hommes, 107 femmes et 127 enfants;
  • le mercredi 22 septembre, 3 vols transportant 338 migrants, dont: 156 hommes, 76 femmes et 106 enfants.

Notez que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) accorde à chaque migrante et migrant, 10 000 gourdes, de la nourriture et des kits hygiéniques. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), 41 enfants avec des passeports non-haïtiens ont été expulsés vers Haïti. Bien que leurs parents soient haïtiens, au moins 30 enfants ont des passeports chiliens, 9 ont des passeports brésiliens et 2 ont des passeports vénézuéliens. «Les enfants sont nés dans ces pays, ils parlent très bien espagnol».

Le Chancelier Claude Joseph, interrogé sur ce qu’il adviendrait de ces enfants, a déclaré à CNN: « Nous demandons la solidarité dans la région. J’ai parlé à l’Ambassadrice au Brésil et elle m’a dit que les Brésiliens sont prêts à les accepter avec leurs familles.»

L’autorité chilienne de l’immigration a déclaré, le jeudi 23 septembre, que les enfants nés dans le pays ou ayant une résidence permanente seraient les bienvenus.

Joseph a ajouté qu’il avait l’intention de parler avec d’autres gouvernements régionaux dont les citoyens font partie des déportés.

Le vendredi 24 septembre, les garde-côtes américains ont annoncé le rapatriement de 260 Haïtiens interceptés lors de deux opérations distinctes en mer, concernant un bateau à voile de 35 pieds, avec 77 Haïtiens à bord, à environ 20 milles au sud de Cuba et un second bateau de 55 pieds avec 183 Haïtiens à bord, à environ 36 milles au large de Cap du Môle, en Haïti.

De plus, 71 migrants haïtiens clandestins ont été abandonnés, dans la nuit de mercredi 22 septembre à jeudi 23 septembre, en territoire porto-ricain, sur l’île de Mona (petite île de Porto Rico située à 66 km à l’ouest de l’île principale) par des trafiquants d’êtres humains. Selon un porte-parole des Douanes et du contrôle des frontières, ces migrants haïtiens se trouvaient à bord de 3 bateaux. Ils ont été transportés à Porto Rico et remis au service de la migration.

Selon les premières estimations d’UNICEF, plus de 2 migrants haïtiens sur 3 qui ont été renvoyés à Port-au-Prince sont des femmes et des enfants. Certains d’entre eux sont des nouveau-nés, avec des besoins spécifiques et immédiats.

À défaut de réaliser le rêve américain, le Mexique ouvre ses bras à ces Haïtiens…Les autorités mexicaines ont décidé de régulariser les Haïtiens en situation irrégulière. Selon Francisco Garduño, directeur de l’Institut National de Migration (INM): «la situation des migrants serait examinée afin de les renvoyer dans la ville où ils ont initialement déposé leur demande d’asile. Ceux qui sont entrés (au Mexique) et ont demandé l’asile doivent poursuivre leurs démarches devant les instances où leur demande a été déposée», a expliqué à des journalistes, Francisco Garduño, l’envoyé spécial de l’INM à Ciudad Acuña. Cette demande doit permettre, à terme, aux migrants clandestins, de rester légalement au Mexique et d’éviter l’expulsion, dans l’attente d’une entrée éventuelle aux États-Unis, a conclu le responsable.

Emmanuel Saintus

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