Le Venezuela, à la tête d’une commission de l’UNESCO
Le Venezuela a été élu au poste de président de la commission des Relations extérieures de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO). Le pays de Maduro présidera cette entité au cours des deux prochaines années. Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, a félicité, le vendredi 29 novembre 2019, l’élection du Venezuela à la présidence de la commission des Relations extérieures de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO). Lors des votes, le pays de Nicolas Maduro a obtenu 31 voix sur 58 membres. L’Argentine, pour sa part, en a reçu 23, alors que quatre pays ont fait abstention. «Lors de la première session du Conseil exécutif de l’UNESCO pour le prochain exercice biennal, le Venezuela a été élu par les membres de l’organisation pour présider la commission des Relations extérieures. Une nouvelle victoire de la diplomatie de paix bolivarienne!», s’est réjoui, sur Twitter, le ministre Jorge Arreaza. En réaction, le président vénézuélien a remercié les membres du Conseil exécutif de l’UNESCO d’avoir, dit-il, élu le Venezuela à la présidence de la commission des Relations extérieures de cette importante organisation. «C’est un nouveau triomphe du peuple vénézuélien et de notre diplomatie de paix bolivarienne», a écrit Nicolas Maduro, dans un Tweet.
Un hougan met enceinte cinq adolescentes
Un hougan, dont le nom n’a pas été révélé, a été accusé de relations sexuelles illicites avec cinq adolescentes qui sont tombées enceintes, dans la commune de Beaumont, dans le département de la Grand’Anse. Il a été arrêté par la Police du département, a rapporté le quotidien Le Nouvelliste, dans l’édition du mercredi 4 décembre 2019. Selon le journal, l’une des adolescentes est morte dans des circonstances troublantes. Les quatre autres filles ont déjà mis au monde leur bébé. Un ancien CASEC de la localité, Colin Michel, a déclaré avoir reçu plusieurs plaintes contre ce hougan, considéré désormais comme un présumé bandit qui, apprenons-nous, fait peur aux parents des filles qui hésitent à le dénoncer.
Mort de la Mairesse adjointe d’Anse-à-Foleur
La Mairesse adjointe de la commune d’Anse-à-Foleur, département du Nord-Ouest, Margareth Michaud Laurent, est décédée, le mardi 3 décembre 2019, à la suite d’une maladie. À cet effet, l’Association des Maires du Nord-Ouest se dit attristée par la mort de la Mairesse assesseure de la commune d’Anse-à-Foleur, Margareth Michaud Laurent, survenue le mardi 3 décembre 2019, à la suite d’une maladie courageusement supportée. Mère de 2 enfants, Mme Michaud est morte à l’âge de 54 ans. Cependant, aucune information n’est disponible sur sa maladie. Le Président de l’Association des Maires de Nord-Ouest, Hodes Mertil, a dit que la défunte était une personne sympathique et dynamique, animée d’une bonne volonté de travailler pour l’avancement de sa municipalité. «Toujours présente aux côtés de ses collègues Maires, elle était très active dans la lutte féminine également», a poursuivi Hodes Mertil.
L’ancienne carte d’identification nationale inutilisable
Le directeur de communication de l’Office Nationale d’Identification (ONI), Wandy Charles, a fait savoir que l’ancienne carte d’identification nationale sera inutilisable à partir du 1er janvier 2020. C’est la nouvelle carte d’identification produite par la firme DERMALOG qui remplacera l’ancienne carte, à partir de la date précitée, a prévenu le Directeur de la Communication de l’institution. Selon monsieur Charles, l’ancienne carte ne sera pas acceptée dans les institutions bancaires ainsi que dans l’administration publique. Il invite ainsi les citoyens de 18 ans accomplis, en conformité avec le décret du 1er juin 2005 sur la Carte d’Identification Nationale (CIN), de se procurer la nouvelle carte au bureau de l’ONI le plus proche. Le contrat de la carte fabriquée par DERMALOG n’a pas reçu l’aval de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif ( CSC/CA) et est par conséquent illégal, de l’avis des juristes et des organisations de défense des Droits Humains.
Le CODDEMIR se dit inquiet, face à la montée de la violence contre les femmes
Le CODDEMIR tire la sonnette d’alarme sur la situation accablante que vivent les femmes haïtiennes. Dans notre société, les femmes représentent plus de la moitié de la population, elles sont les piliers des familles. En dépit de leur rôle important, elles sont les premières victimes de discriminations, d’insécurité de tous genres. Le Collectif des Organisations de Défense des Migrants et Rapatriés (CODDEMIR) constate, avec peine, la montée des cas de violence perpétrés contre les femmes. Cette situation touche toutes les couches sociales de la population. Des jeunes universitaires jusqu’à la paysanne, aucune n’est épargnée devant ce fléau. L’on ne peut oublier les cas de viols collectifs perpétrés contre les jeunes universitaires, dans les rues de la capitale, au cours des derniers mois. Il y a également le cas des femmes victimes de viol, au niveau de Titanyen. La crise sociopolitique qui sévit dans le pays, depuis plus de trois (3) mois, vient aggraver le calvaire des femmes. Dans plusieurs villes du pays, des cas de viol ont été signalés, notamment, le viol collectif sur une dizaine de détenues, dont une mineure, à la prison civile des Gonaïves, le 7 novembre 2019. Il est impératif que les autorités prennent des décisions adéquates pour punir les coupables et corriger ces dérives. Il est à rappeler que, selon l’article 44.1 de la Constitution amendée de 1987, «le régime des prisons doit répondre aux normes attachées au respect de la dignité humaine, selon la loi en la matière».
Tentative de sabotage dénoncée par SOFA
La Solidarite fanm ayisyèn (SOFA) alerte sur la disparition, dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre 2019, de deux de ces banderoles, installées à l’angle de l’Avenue Martin Luther King, communément appelée «Nazon», et de l’avenue John Brown, plus connue sous le nom de «Lalue», ainsi que devant ses locaux, dans une note de protestation. La SOFA assimile l’opération d’enlèvement de ces banderoles, par des mains inconnues, à une tentative visant à saboter le mouvement des femmes, à l’occasion des 16 jours d’activisme (du lundi 25 novembre au mardi 10 décembre 2019) pour mettre fin à la violence faite aux femmes. Cette campagne nationale et internationale, qui a débuté le lundi 25 novembre 2019, avec la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, s’achève donc, le mardi 10 décembre 2019, Journée internationale des droits humains.
Le parti Rasin kan pèp la dénonce les actes du pouvoir en place
Le parti politique Rasin kan pèp la a réaffirmé sa détermination à continuer la mobilisation antigouvernementale, en dépit, dit-il, des actes de diversion, d’intimidation et de répression du régime du Parti haïtien Tèt Kale (PHTK) au pouvoir. Les massacres continuent au Bel-Air (centre de Port-au-Prince) et à Mariani (au sud de la capitale), malgré les dénonciations des organisations nationales et internationales de droits humains, condamne le parti Rasin kan pèp la. La Police nationale d’Haïti (PNH) ne cesse de commettre des actes de répression contre les mobilisations pacifiques, alors qu’elle n’arrête jamais les bandits qui sèment le deuil au sein de la population. Le lundi 2 décembre 2019, plusieurs militants du PHTK ont manipulé un groupe d’élèves et les ont poussés à briser la barrière principale et cassé des matériels, dans la résidence, à Port-de-Paix (département du Nord-Ouest d’Haïti), de Kerly Dubréus, membre du parti politique Rasin kan pèp la. Ils s’en sont également pris aux locaux du Grand Collège Universel, de la radio communautaire Kòn Lanbi et du cabinet d’avocat de Me Dubréus. Des démarches judiciaires seront entamées pour traîner, devant la justice, toutes les personnes impliquées dans ces attaques.
Les partisans de Tèt Kale manifestent aux Gonaïves
Environ trois dizaines de partisans du pouvoir Tèt Kale ont investi les rues la Cité de l’Indépendance, pour manifester leur attachement au Président Jovenel Moïse, en difficulté depuis plus d’un an, rapporte Samuel Thélusma, correspondant de la Radio Télé Zenith dans l’Artibonite. Cette marche pro-pouvoir, dégarnie, et n’ayant pas fait recette, a par contre été sécurisée par une douzaine de policiers, a constaté le journaliste.
Dégradation de l’offre sanitaire à la maternité Isaïe Jeanty
Les services de planification familiale, de soins néonataux, de prise en charge de grossesse à risque, de gynécologie interne, connaissent un niveau de fonctionnement irrégulier. Le climat d’insécurité, qui prévaut dans le quartier de Chancerelles, concourt à la dégradation de l’offre sanitaire, dans ce centre hospitalier. Dans une pièce de la section de gynécologie interne, une demi-douzaine de diagnostiquées du fibrome prennent leur mal en patience. Depuis plus de deux mois, dans un environnement insalubre, ces patientes attendent d’être opérées pour extraire la tumeur. «Personne ne nous vient en aide. Pas d’infirmière, pas de médecin, seuls les anophèles nous tiennent compagnie. Je devais subir une intervention chirurgicale depuis huit jours. Aux dernières nouvelles, l’administrateur de l’hôpital a révélé que la génératrice a subi une panne», a lamenté une patiente dans la quarantaine. La situation de la maternité Isaïe Jeanty & Léon Audain est symptomatique de la situation de troubles sociopolitiques que connaît le pays, depuis plusieurs mois. Des membres du personnel, des médecins, ont déserté le centre, en raison de l’insécurité grandissante qui s’installe à Cité-Soleil. Au carrefour de l’Aviation, limitrophe de l’hôpital, des caïds rançonnent, assassinent, au quotidien, passants et usagers de cette section voisine d’un poste de police.
La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme en Haïti
La CIDH (Commission Internationale des Droits Humains), ayant pour mandat de promouvoir et de protéger les droits de la personne sur le continent américain, sera en visite dans le pays, à la mi-décembre. Dans une correspondance adressée au secrétaire exécutif de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH), des organisations de la société civile haïtienne avaient attiré l’attention de cette institution sur les violations graves et systématiques de droits humains, commises en Haïti depuis l’accélération de la crise sociopolitique, les 6, 7 et 8 juillet 2018. Elles avaient demandé l’intervention de certaines institutions internationales et une visite in loco de la CIDH en Haïti, afin de juguler ces violations, dans l’idée d’installer, le plus vite possible, un climat de sérénité où les droits humains et les libertés fondamentales seront garantis au sens de la Convention américaine, relative aux Droits de l’Homme, des principaux instruments internationaux et des principes généraux de droit. Les organisations se sont basées sur l’article 53 du règlement de la Commission, pour justifier leur demande. «En cas d’extrême urgence, ces décisions peuvent être adoptées par le Président, ad referendum de la Commission», ont-elles fait valoir. Pour le ministre démissionnaire des Affaires étrangères, Bocchit Edmond, c’est plutôt le gouvernement de facto qui a invité la CIDH.
Le SIDA affecte de plus en plus de jeunes entre 15 et 24 ans
Une bonne partie des Personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH), du Syndrome immunodéficitaire acquis (SIDA), en Haïti, se trouve dans la tranche d’âge 15-24 ans, alerte le docteur Odilet Lespérance du Réseau des journalistes en santé. «Le nombre de nouvelles infections chez les jeunes filles de 15-24 ans (1 200) représente deux tiers de l’ensemble des nouvelles infections chez les jeunes (1 850)». C’est ce qu’a révélé, dans une note d’information, le ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP), à travers le Programme national de lutte contre les Infections sexuellement transmissibles (IST), contre le VIH/SIDA. Le Réseau des journalistes en santé critique l’attitude de l’État haïtien qui ne prend pas ses responsabilités, en développant sa propre politique, au lieu de compter beaucoup plus sur l’aide internationale. Toutefois, il relève les efforts considérables qui ont été consentis pour diminuer le nombre de personnes décédées du SIDA en Haïti. «En 2010, 4 900 décès ont été enregistrés. Aujourd’hui, en l’année 2019, ce chiffre est réduit à 2 700 décès», se réjouit le Réseau des journalistes en santé. Le nombre de décès du SIDA est estimé à 2 700 dans la population haïtienne, en 2018, soit en moyenne 7 cas chaque jour. En 2019, le nombre de Personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en Haïti est estimé à 160 000. La prévalence du VIH/SIDA en Haïti, dans la population des 15-49 ans, est de 2,3% chez les femmes et de 1,6% chez les hommes, depuis l’année 2017, selon des chiffres communiqués par le Programme national de lutte contre les Infections sexuellement transmissibles (IST) et contre le VIH/SIDA.
Un nouvel hôpital de Médecins sans frontières, à Port-au-Prince
Médecins sans frontières (MSF) a ouvert, le mercredi 27 novembre, un nouvel hôpital dans la région de Port-au-Prince, précisément à Tabarre. Selon la cheffe de mission MSF en Haïti, Jane Coyne, ce centre sera spécialisé dans le traitement des patients présentant des lésions potentiellement mortelles et des blessures traumatiques. Le réseau Médecins sans frontières (MSF) a procédé, le 27 novembre 2019, à l’ouverture d’un nouveau centre hospitalier dans la région de Port-au-Prince. Ce centre sera spécialisé dans la prise en charge de patients présentant des blessures mortelles. Avec une capacité de 25 lits, l’hôpital qui compte passer à 50 lits d’ici peu, emploie déjà 170 personnes, dont huit médecins spécialisés dans la chirurgie. La cheffe de mission MSF en Haïti, Jane Coyne, rappelle que «le pays traverse une grave crise économique et politique et les hôpitaux luttent pour rester ouverts. Nous répondons à un besoin vital, avec l’ouverture de l’hôpital d’urgence pour traumatismes de Tabarre, mais cela ne suffira pas», a-t-elle soutenu. Les cadres de la mission, présente en Haïti depuis 28 ans, soulignent que les troubles politiques et l’insécurité affectent grandement les patients mais aussi le réseau MSF. Déjà, au cours de ses cinq premiers jours de son fonctionnement, l’hôpital, fraîchement ouvert à Tabarre, a déjà reçu 21 patients, dont environ la moitié avaient subi des actes de violence.
140 000 personnes tuées par la rougeole en 2018
Après des décennies de progrès spectaculaires, la lutte contre la rougeole stagne et le nombre de morts est reparti à la hausse en 2018, ont alerté l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les autorités sanitaires américaines, jeudi, (5 décembre) alors que des flambées ont lieu du Pacifique à l’Europe. C’est l’un des virus les plus contagieux, qui peut rester dans une pièce deux heures après le passage d’une personne infectée, et il a provoqué des épidémies sur cinq continents depuis 2018, explosant dans les villes ou les quartiers où trop peu de gens sont vaccinés. Les petites îles Samoa dans le Pacifique Sud luttent, en ce moment, contre l’épidémie et comptent leurs morts: 62, depuis octobre. Presque tous étaient des enfants de moins de quatre ans. Les autorités ont coupé l’accès à l’archipel et opéraient jeudi une campagne de vaccination porte-à-porte. Cinq pays ont concentré près de la moitié des cas en 2018: la République démocratique du Congo, le Liberia, le Madagascar, la Somalie et l’Ukraine, selon un rapport publié par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Mais le virus voyage facilement. Israël a ainsi vu l’importation d’une centaine de cas venus d’ailleurs, des Philippines et d’Ukraine… De là, quelques voyageurs infectés ont transmis la maladie dans les quartiers juifs de New-York et contribué à la plus grande épidémie aux États-Unis, depuis 1992. Dans les pays riches, la rougeole ne tue pas ou très peu. Mais en RDC, la rougeole tue deux fois plus que l’Ebola: 5000 morts cette année. Au total, 142 000 personnes en sont mortes dans le monde en 2018. C’est quatre fois moins qu’en 2000, mais en hausse de 15% par rapport à 2017. La plupart des morts sont des enfants.
Plusieurs Haïtiens, tués dans un accident de la route au Chili
Quatre Haïtiens et un Chilien ont perdu la vie, lors d’un accident de circulation sur la route de Los Conquistadores au Chili, le 3 décembre 2019. Ces cinq personnes, dont les quatre Haïtiens, sont tuées, et 15 autres sont blessées, à la suite d’un terrible accident de circulation, survenu dans l’après-midi du 3 décembre, sur la route qui relie la zone de Los Conquistadores à San Javier, au Chili. Le drame s’est produit après qu’un camion ait heurté le minibus, selon nos informations. Les 15 blessés, parmi eux trois femmes affectées grièvement, ont été reconnus comme étant des travailleurs agricoles, évoluant dans les filières de la bleuetière. Sous ordre du procureur en chef de San Javier, Patricio Caroca, ces victimes ont été transférées à l’hôpital pour les soins que nécessitent leurs cas.
Remise d’équipements de Travaux Publics
Dans le cadre des efforts déployés par le Président Moïse, pour renforcer les directions départementales des Travaux Publics sur l’ensemble du territoire national et permettre aux autorités locales d’être plus performantes, le Délégué Départemental du Nord-Ouest a reçu un lot d’équipements. Il s’agit, entre autres, d’un BOB4 (un petit tracteur pour entrer dans le canal et sous les ponts), d’un loader, de 7 000 gallons de carburant et de divers outils. Ces équipements, flambant neufs, permettront de poursuivre les travaux de curage du canal et des rivières de la ville de Port-de-Paix et du département du Nord-Ouest, jusqu’à la fin 2019. La Délégation Départementale exhorte la population à l’appuyer, pour que ces travaux portent fruit et leur demande de rester vigilante «car certains s’opposent au changement».
Une foule d’Haïtiens fuyant Haïti, interceptés
Des centaines d’Haïtiens, fuyant Haïti, sont interceptés à la frontière dominicaine. Les autorités militaires dominicaines et celles du Corps spécialisé de sécurité frontalière terrestre (CESFRONT) ont indiqué que plusieurs centaines d’Haïtiens fuyant l’insécurité et les violences en Haïti, ont été interceptés ces quatre derniers jours dans les communautés du Nord-Ouest. Le CESFRONT et l’armée ont déclaré qu’un grand nombre de ces Haïtiens avaient été arrêtés, alors qu’ils tentaient de traverser la frontière, et d’autres, alors qu’ils essayaient de passer par les montagnes. Selon les témoignages des Haïtiens arrêtés, leurs intentions étaient de se rendre principalement à Santiago, mais aussi à La Vega, Bávaro, Puerto Plata, Santo-Domingo et d’autres communautés du pays. Après leurs arrestations, les forces militaires ont remis les citoyens haïtiens à la Direction des migrations pour identification et pour les mesures de renvoi dans leur pays.
26 victimes dans 17 accidents
Garnel Michel, le coordonnateur de l’organisation haïtienne, Services Techniques et Opérationnels pour Pallier les Accidents (STOP-Accidents), nous informe que du 25 novembre au 1er décembre 2019, 17 accidents de la route sur le territoire national (-15%, comparé à la semaine précédente) ont fait au moins 27 victimes (-9%) : 1 morts (-66%) et 26 blessés (-7%) dont plusieurs grièvement. Rappelons que ce bilan hebdomadaire a été réalisé en partenariat avec le Centre Ambulancier National (CAN) et la Croix-Rouge haïtienne. Toutefois, faute de moyens, STOP-Accident n’est pas en mesure de faire le suivi de l’état de santé des blessés dont certains décèdent des suites de leurs blessures et ne sont pas comptabilisés.
Me Claudy Gassant, nommé à la tête de l’ULCC
L’ancien commissaire du gouvernement auprès du tribunal civil de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant, est nommé directeur général de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), à travers un arrêté présidentiel, publié le vendredi 29 novembre 2019, dans le journal officiel de la République: «Le Moniteur». Le nouveau directeur général de l’ULCC a été installé, le mardi 3 décembre 2019. Le nouveau titulaire de l’ULCC remplace, à ce poste, David Basile, ancien titulaire du ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT).
La localisation des objectifs de développement durable prend fin
Le Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE), l’Ambassade du Canada en Haïti et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont mis fin, le mercredi 4 décembre, à Pétion-Ville, à un atelier international sur la localisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Dans le cadre du Projet d’Appui à la Gouvernance Locale et au Développement Territorial (AGLDT), le ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE), l’Ambassade du Canada en Haïti et le Programme des Nations Unies pour Développement (PNUD), ont clôturé, le mercredi 4 décembre, à Pétion-Ville, un atelier international sur la localisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Cet atelier de trois jours, réunissait les maires issus des communes frontalières du pays et d’autres maires de certaines communes, dont la présidente de la Fédération Nationale des Femmes Mairesses, des représentants de la société civile, la Fédération Dominicaine des Municipalités, la Fédération Canadienne des Municipalités, la Fédération Nationale des Maires d’Haïti, entre autres. Engager un dialogue constructif sur les défis que représente pour Haïti l’agenda de 2030 et plus particulièrement sur la contribution des communes dans l’atteinte des objectifs de développement fixés à l’horizon 2030, tel était l’objectif de cet atelier.
Un nouvel ambassadeur d’Argentine en Haïti
Le Président haïtien, Jovenel Moïse, a reçu les lettres de créances de l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Argentine, Cesar Alberto Faes, le mercredi 4 décembre 2019, au cours d’une cérémonie au Palais national. La République d’Argentine a un nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Haïti. Il s’agit de Cesar Alberto qui a remis ses lettres de créances au Président de la République, Jovenel Moïse, le mercredi 4 décembre 2019, au cours d’une cérémonie au Palais national, à Port-au-Prince. Le Chef de l’État souhaite que les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays se renforcent. Notons que, récemment, le Chili a nommé un nouvel Ambassadeur en Haïti. Il s’agit de Cristian Rodrigo Donoso Maluf.
62 policiers formés sur la sécurité aéroportuaire
Une formation sur la sécurité aéroportuaire a été dispensée, du 2 au 5 décembre, aux membres de la Police Nationale d’Haïti, affectés au Commissariat de l’Aéroport de Port-au-Prince, dirigé par le Commissaire Principal, Jean Maureste Étienne. «Un nombre de 62 agents issus de la 30ème promotion de la PNH ont suivi ce cours, a informé la Coordination de Presse et des Relations Publiques de la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti, précisant que ces séances ont été tenues dans le cadre du processus de spécialisation des agents de la Police Nationale d’Haïti. Par ailleurs, un programme de renforcement des capacités de la Brigade de Protection des Mineurs (BPM) a été au centre d’échanges, jeudi, entre le Directeur Central de la Police Judiciaire, l’Inspecteur Général Joany Canéus et une délégation composée du personnel de plusieurs organismes de l’Organisation des Nations Unies (PNUD, UNPOL, UNICEF), du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH)
TPS: 2 jours de manifs à Washington
Les migrants détenteurs du TPS, DED, DACA, et leurs alliés se rendront à Washington les 6 et 8 janvier, pour faire entendre leur voix au Congrès des États-Unis d’Amérique. Le Mouvement des réseaux d’action familiale (FANM) et la Coalition des immigrants de Floride (FLIC) annoncent, pour les 6 et 8 janvier prochains, deux grands rassemblements au Capitol Hill, à Washington DC. Au cours de ces manifestations, ayant pour thème «Unies pour la résidence permanente aux détenteurs du TPS», les récipiendaires du TPS, en provenance d’Haïti, du Honduras, de Salvador, du Nicaragua et d’autres pays, rencontreront des législateurs des deux partis, afin de plaider en faveur du regroupement familial, de la résidence permanente et de la protection de 300 000 bénéficiaires du TPS et de plus de 275 000 enfants nés aux États-Unis. Le statut de protection temporaire assure la sécurité et la protection à des milliers d’immigrés, incapables de rentrer chez eux, en raison de situations potentiellement dangereuses dans leur pays d’origine, notamment des conflits armés, des catastrophes naturelles ou politiques, la violence des gangs et d’autres circonstances exceptionnelles.
Le journaliste Michel Giraud part pour l’au-delà
Le chroniqueur sportif, l’un des plus anciens de Radio-Télé Galaxie, Michel Giraud, est décédé. Ancien membre des Forces Armées d’Haïti qu’il avait intégrées à 19 ans, en 1962, Michel Giraud est mort d’une crise d’asthme. Le natif des Cayes, dans le département du Sud, était une mine d’informations et une archive vivante du football haïtien. C’est le deuxième célèbre journaliste sportif haïtien à faire le grand voyage, depuis le début de l’année, après le décès de Jimmy Ménard, en mars dernier. Né le 14 décembre 1942, Michel Giraud est mort environ une semaine avant son 77e anniversaire.
Ralph Youri Chevry, accusé de mauvaise gestion à la Mairie de Port-au-Prince
Le conflit persiste entre le Maire Principal de Port-au-Prince, Ralph Youri Chevry et l’un des maires assesseurs: Bernard Joseph. Ce dernier dénonce le favoritisme au sein de l’Administration communale et pointe du doigt le Maire Principal qu’il reproche d’avoir une attitude qualifiée d’autoritaire. «Ralph Youri Chevry concentre toute l’Administration communale : les directions et les services de la Mairie entre ses mains. Il cherche toujours à imposer strictement son autorité et ne supporte aucune contradiction», a dit Bernard Joseph. Autour des rumeurs sur sa possible démission, le maire assesseur s’inscrit en faux. «Moi, en tant qu’élu, M. Chevry m’a privé de tout droit de réclamer des rapports de la part des différents directeurs et chefs de services de l’Administration communale. Ces derniers refusent constamment de me donner des rapports», a lamenté le maire assesseur. D’ailleurs, les fonctions clés et importantes de la Mairie de la capitale haïtienne sont occupées par des membres de la famille du Maire Chevry qui détiennent toutes les ressources de l’Administration, poursuit Bernard Joseph.
Un couple d’Haïtiens retrouvés mort au Brésil
Un couple d’Haïtiens, mariés depuis 10 ans, ont été retrouvés morts, dimanche, à San José, dans l’agglomération de Florianopolis, laissant deux enfants dans la douleur. La police a déclaré que la femme, Brunette Étienne Abraham, 36 ans, a été découverte sans vie dans son appartement du quartier du Real Parque, alors que son partenaire, Emmanuel Étienne, s’est suicidé dans un fourré près de la propriété. La police traite l’affaire comme un féminicide et soupçonne l’homme d’avoir tué sa conjointe, avant de se suicider. C’est une thèse que l’IGP (Institut Général des Compétences) a confirmée. Selon la police civile, Brunette Étienne Abraham vivait au Brésil depuis quatre ans et son partenaire s’était installé dans le pays, il y a seulement un mois. L’affaire a été rapportée vers 9 h 15, dimanche, lorsque des personnes ont trouvé le corps d’un homme pendu à un arbre, dans un fourré et ont appelé la police. Sur les lieux, la police a appris que la victime vivait dans un condominium éloigné à environ cinq minutes et, selon les informations transmises par les connaissances du couple, le mari est soupçonné d’avoir tué sa conjointe.
Altidor Jean Hervé