Pauvre peuple Haïtien, ils nous font descendre plus bas que tout, à cause de leur manque d’unité, leur coupure vis-à-vis du peuple qu’ils dirigent, la trahison au sommet des pouvoirs. Ils ne peuvent plus décider pour eux-mêmes, ils se sont vus confisqué leur pouvoir. Ils s’en prennent tous à leur frère Haïtien qu’ils empêchent de se relever, de revendiquer pour casser le système sanguinaire. Ils ont sacrifié des dizaines d’années à venir du peuple et ça, ils vont le payer longtemps, ces sous-hommes qui se prétendent surhommes. Quand un pays protège des voleurs, il est par conséquence complice d’un voleur. Les États-Unis ne sont qu’une façade d’une faillite. Des murs de Lamentations, des grandes gueules se contentent toujours de défendre ce corrompu au pouvoir. Le talon d’Achille de Jovenel Moïse demeure les États-Unis. Qui menace ruine plus vite que tout et, avec lui, toute la sous-racaille. Il faut que Jovenel Moïse prenne les millions de dollars volés et parte pour le pays de l’oncle Sam, il n’y a pas d’avenir pour vous, en Haïti. En effet, plusieurs responsables d’organisations de base, proches de l’opposition politique, ont rejeté, d’un revers de main, l’appel au dialogue lancé par l’Ambassadrice américaine en poste à Port-au-Prince, Michèle J. Sison, lors d’une cérémonie tenue en marge de la commémoration de la fête de l’indépendance des États-Unis, le 4 juillet. Les dirigeants de l’opposition ont critiqué l’attitude américaine qui soutient le pouvoir en place qu’elles qualifient de corrompu, et rejettent l’appel au dialogue lancé par l’Ambassadrice américaine, Michèle J. Sison, en marge de cette commémoration. Me André Michel, le porte-parole du mouvement de l’opposition: Secteur Démocratique et Populaire, a fait savoir que: «le discours de l’Ambassadrice américaine est un discours immoral. Le Secteur Démocratique ne va pas dialoguer pour partager des postes avec le Président Moïse». Me André Michel se questionne autour de la motivation de la diplomate américaine qui somme les opposants de s’asseoir avec le Président de la République, Jovenel Moïse, dans un dialogue afin de résoudre la crise. «Le Secteur Démocratique ne va pas rencontrer Jovenel Moïse pour partager des postes», a conclu Me André Michel. Le mercredi 3 juillet 2019, lors de la soirée de commémoration du 243ème anniversaire de l’indépendance des États-Unis (le 4 juillet) à l’Ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, l’Ambassadrice américaine, Michèle Sison, a délivré un discours rendant hommage à Haïti, à travers des contributions du leader américain abolitionniste, Frederick Douglass (1818-1895), né esclave sur la côte Est du Maryland, qui fut esclave durant 20 ans, avant de s’enfuir vers le Nord, s’instruire et consacrer sa vie au service des États-Unis. Après s’être installé à Washington, Douglass occupa plusieurs postes de haut niveau sous cinq présidents américains. «En remontant dans l’histoire, je voudrais que nous examinions ce soir les nombreuses contributions de Frederick Douglass, l’éminent auteur et abolitionniste américain. Haïti était très importante pour Frederick Douglass et très chère à son cœur. Cedar Hill House, la maison de Douglass à Anacostia à Washington, D.C., est maintenant un site historique. Les guides touristiques de Cedar Hill notent que la maison affichait des portraits de Toussaint Louverture et de Florvil Hyppolyte, du vivant de Douglass.
Emmanuel Saintus