Bravo les Haïtiens ! L’Humanité tout entière, en dehors de la racaille Jovenel – con, vous tire chapeau et s’incline devant votre courage et votre sens de la responsabilité. Les Jovenélistes pachydermiques sont réduits au rang de vils, immoraux et surtout bien plus faibles qu’ils ne le déclarent et ne voudraient l’accroire. Les Jovenélistes, à la poubelle de l’histoire. Le peuple a su mettre les Jovenélistes à leur place, au même niveau que les lâches et les traîtres, c’est-à-dire: à genoux. La victoire appartient au peuple. Que chaque Haïtien défende sa patrie. Ayez l’œil ouvert et soyez fermes. Ne vous abrutissez pas devant des écrans comme ceux qui se disent la majorité silencieuse et qui sont devenus des nuls. En effet, le vendredi 21 juin 2019, à l’hôtel Oloffson, les députés et sénateurs de l’opposition minoritaire, accompagnés particulièrement de quelques responsables de partis politiques, de syndicalistes et d’étudiants, ont présenté à la presse, «Alternative consensuelle pour la refondation», un plan post-Jovenel Moïse que le peuple réclame sur le macadam, et dont il exige la démission pour corruption et vols. L’opposition démocratique a présenté, le vendredi 21 juin, une alternative, en vue de résoudre la crise actuelle. Elle réclame le départ de Jovenel Moïse et son remplacement par un juge à la Cour de Cassation. Cela entraînera automatiquement la dissolution du Parlement, et elle propose un Premier ministre issu du Secteur de l’opposition engagée. La caducité du Parlement actuel deviendra automatique et cette instance serait remplacée par une « autorité nationale de transition » qui contrôlera l’Exécutif. Un Gouvernement de transition sera installé jusqu’au 22 février 2022, avec à sa tête un Président issu de la Cour de Cassation, assisté d’un Premier Ministre nommé par l’opposition, avec pour mission de former un cabinet de 14 ministres maximum. Selon le plan, le nouveau Président de la République et le Premier ministre s’engageront à former un gouvernement inclusif et représentatif des différents secteurs de la vie nationale, pour un mandat de 36 mois. Aussi, l’exécutif va travailler à la formation du comité d’organisation de la Conférence Nationale Haïtienne Souveraine, à la réalisation du procès PetroCaribe, à la mise en place d’une nouvelle Constitution et à l’éradication des gangs armés. Également, les membres des collectivités territoriales (maires et CASEC) devront rester en place pour continuer à fournir des services de proximité à la population», a poursuivi le plan. «Pour une bonne compréhension de notre proposition d’alternative, le Premier Ministre du Gouvernement de transition sera issu de l’opposition engagée. L’opposition engagée, c’est l’ensemble des forces politiques, sociales, morales, de la diaspora et de la société civile, engagé dans la bataille pour la démission de Jovenel, la réalisation du Procès PetroCaribe et l’organisation de la Conférence Nationale Haïtienne Souveraine. Je tenais à faire cette précision pour éviter toute mauvaise interprétation » a déclaré André Michel, porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire. Gary Bodeau, le Président de la Chambre des Députés, salue la démarche de l’opposition en proposant son « Alternative», «[…] Cela prouve que le dialogue politique a débuté. J’encourage vivement les autres protagonistes à mettre leurs cartes sur la table». Le sénateur du Sud-Est, Joseph Lambert, a traité le document de sortie de crise proposé par le Secteur Démocratique et Populaire comme : «de l’eau sale, coulée dans un robinet vétuste, à peine mise en place. Joseph Lambert a dit voir dans le document proposé par l’opposition, une sorte de provocation à son égard, au Président de la République, à d’autres parlementaires ainsi qu’à la société en général. Il a également assimilé le document du Secteur Démocratique et Populaire à une tentative de coup d’État qui aurait pu prendre forme, avec toutes les conséquences qu’il pourrait entraîner, évoquant, en ce sens, la dissolution des Forces armées par l’ex-président Jean Bertrand Aristide. «Proposer de dissoudre le Parlement une fois que Jovenel Moïse démissionnerait en tant que président, n’est qu’une utopie. Si c’était une proposition d’intérêt national, Joseph Lambert accepterait d’écourter son mandat», a fait part le sénateur du Sud-Est.
Emmanuel Saintus