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En bref, 4 octobre 2018

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Céant est mal parti, selon Manigat

L’ex-candidate à la présidence du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Myrlande Manigat, juge que le Premier Ministre haïtien, Jean Henry Céant, a fait un faux pas dans les premiers jours de son gouvernement. Elle critique la nomination de trois (3) ministres délégués après la ratification de sa politique générale par les deux branches du Parlement.  La constitutionaliste admet que la Constitution de 1987 amendée n’autorise ni n’interdit ces nominations. Toutefois, elle soutient que M. Céant a envoyé un message divergent de son énoncé de politique dans lequel il prônait une certaine austérité. L’ex-sénatrice fait remarquer que la tâche s’avère ardue pour M. Céant qui devra faire face à de nombreux défis.  Il n’y a pas que le dossier PetroCaribe. Tout est prioritaire. Il y la rentrée scolaire, la crise économique et la dévaluation accélérée de la gourde qui sont autant d’autres défis, insiste Mme Manigat ex-secrétaire générale du RDNP.

 

Des tas de «fatras» d’Haïti sur des plages aux USA

Depuis le week-end dernier, des internautes de la Caroline du Nord, aux États-Unis, publient sur les réseaux, des photos de déchets plastiques provenant d’Haïti et de la République Dominicaine, qui ont envahi leurs plages dans la Caroline du Nord.  Selon toutes hypothèses, ces déchets ont été emportés par l’ouragan Florence ayant frappé la côte des États-Unis la semaine dernière.  On distingue parmi ces déchets, des bouteilles de plastique avec des labels imprimés en espagnol et en français. Des riverains comme Bradley Thomas Dixon, un volontaire qui a participé au nettoyage des plages, se demandaient d’où provenaient les déchets.  « J’ai commencé à réaliser que je ne reconnaissais pas 60% des bouteilles que je ramassais! C’est à ce moment que j’ai trouvé un bouchon de bouteille en plastique indiquant « Haïti », a déclaré Dixon. Ce dernier dit ne pas imaginer comment une si petite île comme Hispaniola peut contenir autant de déchets.  « Je n’ai jamais vu de déchets d’une telle ampleur sur notre plage », a martelé pour sa part Miller McClatchy qui croit également que ces résidus viennent notamment d’Haïti. Parmi les déchets ramassés, les nettoyeurs ont retrouvé des bouteilles de shampoing, de vinaigre, de ketchup, de déodorant, etc. qui auraient parcouru une distance de plus de 1 770 km, avant de finir leur course sur ces plages américaines.

 

33,5 millions de dollars américains pour la transformation de déchets solides

À travers son programme de gestion et d’élimination complète des déchets solides, la Banque Interaméricaine de Développement (BID) octroiera plus de 33,5 millions de dollars à plus de 23 mille foyers dans le département du Nord d’Haïti.  Ce programme, qui vise à transformer les conditions de vie des habitants des communes de Cap-Haïtien, de Limonade et de Quartier Morin, financera la construction d’un centre de gestion des déchets solides municipaux. Il y aura également une décharge et des infrastructures pour le compostage et le recyclage des déchets.  L’achat et l’entretien d’une flotte de camions de collecte et la construction de stations de transfert au Cap-Haïtien seront financés à travers ce programme. Des activités d’éducation environnementale et un plan de renforcement institutionnel pour augmenter les capacités nationales et locales en matière de gestion des déchets solides, sont aussi prévus. À la fin de ce programme qui durera cinq ans, près de 23 mille foyers disposeront d’un service efficace de gestion des déchets solides, capables de traiter 130 mille tonnes de déchets, de produire 9 mille tonnes de compost et de séparer plus de 1 800 tonnes de déchets recyclables à commercialiser, envisage la BID.

 

200 mille $ pour rénover la maison de Viviane Gauthier

L’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, de concert avec le Ministère de la Culture, la FOKAL et la Fondation Maison Gauthier, a réalisé, le mercredi 26 septembre 2018, une cérémonie de remise symbolique d’une enveloppe de 200 mille dollars américains à la Fondation Viviane Gauthier pour la rénovation et la restauration de ce temple de danse folklorique.  « Haïti a beaucoup de potentialités pour devenir une destination touristique de premier plan », estime l’ambassadeur des États-Unis à Port-au-Prince, Madame Michelle J. Sison, qui se réjouit de l’octroi de cette subvention de 200 000 dollars américains à la Fondation Maison Gauthier pour la restauration et la réhabilitation de l’ancienne maison de Viviane Gauthier.  Pour la diplomate, Viviane Gauthier a laissé son empreinte permanente dans la danse folklorique haïtienne. Elle croit que cette nouvelle subvention est un haut investissement dans la préservation du passé d’Haïti et dans l’avenir de sa vie culturelle. Rare et importante, la Maison Gauthier représente à la fois la vie de la célèbre doyenne de la danse folklorique haïtienne et l’un des plus beaux exemples d’architecture en « Gingerbread » en Haïti.

 

Manifestation des ouvriers à Port-au-Prince

Les ouvrières et ouvriers de la sous-traitance ont manifesté, dans l’après-midi du jeudi 20 septembre 2018, pour réclamer une augmentation salariale.  Cette marche visait également à demander des comptes sur la dilapidation des 3,8 milliards de dollars du programme PetroCaribe et à condamner des actes de violences commis contre le cabinet de l’avocat Evelt Fanfan, fait savoir Télémaque Pierre, porte-parole de «Platfòm sendika izin tekstil/ batay ouvriye ( PLASIT-BO)».  Il s’agissait également d’exiger la publication par le Conseil Supérieur des Salaires (CSS) de ses deux derniers rapports. La marche prévue pour démarrer devant la Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI), devait aboutir devant la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA). Les syndicats ouvriers ont déjà organisé plusieurs manifestations dans les rues de la capitale (Port-au-Prince) pour exiger une augmentation du salaire minimum journalier à 1 000 gourdes.

 

Faible niveau de développement humain en Haïti

Le faible niveau de développement humain en Haïti, établi dans le dernier rapport mondial 2018 sur l’Indice de Développement Humain (IDH), serait dû à l’absence de politiques publiques, souligne l’économiste Eddy Labossière.  Haïti est le seul pays des Caraïbes qui figure dans la catégorie « développement humain faible » avec un indice de 0,498, indique ce rapport rendu public au cours du mois de septembre 2018. « On ne pouvait espérer autre chose parce qu’il n’y a aucune politique publique visant à créer des emplois, à donner l’accès à l’éducation et à la santé », affirme Labossière.  Haïti se positionne à la 168e place sur 189 pays, suivant ce rapport basé sur des données de 2017. L’espérance de vie dans le pays est de 63,6 ans contre 79,9 à Cuba, 76,1 à la Jamaïque et 74 en République Dominicaine, pays classés dans la catégorie « développement humain élevé ».  Le taux de mortalité maternelle en Haïti est de 359 pour 100 mille naissances. Le pays occupait la 163e place dans le rapport 2017 de l’IDH.

 

KONTRAPEPLA et MOPOD plaident en faveur d’une conférence nationale

La conférence nationale prônée par divers secteurs de la vie nationale constitue un passage obligé pour amorcer un changement radical du système actuel, soulignent le Konbit Travayè Peyizan pou Libere Ayiti (KONTRAPEPLA) et le Mouvement Patriotique Populaire Dessalinien (MOPOD).  Un contre-pouvoir très puissant pourrait pousser l’Exécutif à convoquer cette conférence nationale, estime Jean William Jeanty de KONTRAPEPLA.  Il appelle les secteurs concernés à construire un véritable rapport de force pouvant jouer un rôle déterminant dans l’aboutissement de cette conférence nationale.  Il faut un «leadership collectif plus rassurant», avec des élites capables de construire un projet en commun, recommande-t-il. Les émeutes des 6, 7 et 8 juillet 2018 contre une tentative de hausse des prix des produits pétroliers montrent qu’il n’y a pas d’État et que toutes les institutions ont failli, souligne-t-il.  Il déplore le fait qu’aucun signal du pouvoir n’exprime une compréhension de la crise, tout en exhortant à s’attendre au pire, en cas de continuité du système étatique actuel. Le nouveau gouvernement laisse entendre que les prochaines élections législatives pourraient permettre d’apporter une réponse aux besoins de la population, critique le parti KONTRAPEPLA.

 

Conférence nationale ou amendement constitutionnel

Plusieurs secteurs politiques dont le Konbit Travayè Peyizan Pou Libere Ayiti (KONTRAPEPLA) et le Mouvement Patriotique Populaire Dessalinien (MOPOD) rejettent le rapport de la Commission Spéciale de la Chambre basse sur l’amendement constitutionnel et préconisent, préalablement à la démarche de modification de la loi-mère, une conférence nationale.  Il y a une grande confusion dans la démarche privilégiée pour aboutir à un amendement constitutionnel, souligne Jean William Jeanty de KONTRAPEPLA. Cette organisation fait partie d’un espace de concertation politique qui implique plus de 14 partis et organisations. Le document, présenté le 28 août 2018, serait, dit-il, en parfaite contradiction avec l’esprit et la lettre de la Constitution de 1987 dont le préambule stipule clairement que toute décision majeure concernant la Nation doit être prise en consultation avec la population.  Le peuple, en tant que souverain, a le droit de s’exprimer sur la décision d’amender la Constitution, soutient-il. Cependant, le fait que la Constitution ne prévoyait pas de référendum constitue une anomalie à corriger, estime Jeanty. La Commission Spéciale ne devrait même pas parler d’amendement de la Constitution mais de révision complète, vu le nombre de propositions (30 au total) de modifications de la Constitution contenues dans leur travail, argue-t-il. Ce Parlement, issu des dernières élections controversées, n’a pas la crédibilité ni la légitimité pour entreprendre une telle initiative, critique KONTRAPEPLA.

 

Le nouveau directeur de l’OAVCT, Fritzner Bernadel, lance un appel à l’unité

À la suite de la nomination du nouveau directeur à la tête de l’Office d’Assurance Véhicule Contre Tiers, de nouveaux espoirs semblent se dessiner à l’horizon de cette institution publique, malgré la frustration manifeste de nombreux employés.  En effet, dans une salle agitée et comble comme un œuf, Fritzner Bernadel a pris les rênes de l’OAVCT qui a été conduit jusqu’ici par la Commission Technique de Restructuration de cette entité étatique.  Procédant à l’installation du nouveau directeur, le ministre de l’Économie et des Finances, d’entrée de jeu, Ronald G. Décembre a remercié les membres de ladite commission.  Selon lui, ils ont dû prendre des mesures drastiques pour assurer le sauvetage de cette institution qui faisait face à des contraintes de toutes sortes, dont des grèves sporadiques.  De son côté, le nouveau directeur de l’OAVCT, Fritzner Bernadel, a salué la Commission qui le précède et qui, selon lui, a voulu contribuer à la bonne marche de ladite institution. Par ailleurs, il dit connaître la dimension de la tâche qui lui incombe.  «Je n’ai pas l’illusion que tout va changer avec une baguette», a-t-il confié. Le travail à faire ici, a enchaîné M. Bernadel, est très exigeant et requiert à cet effet la collaboration de tous. Comme un bon rassembleur, le membre du Conseil exécutif provisoire du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) a rappelé aux employés et cadres de l’Office qu’ils appartiennent tous à une seule institution, l’OAVCT.  «Nous devons en ce sens travailler ensemble, ce, dans l’intérêt de notre alma mater, Haïti.  Aucune œuvre que j’entreprends ne vaudra sans votre collaboration», a avancé Fritzner Bernadel, avant d’ajouter que lui et les siens ont un long parcours qui les attend et qu’ils doivent donc se mettre au travail.

 

OMRH vers la modernisation de l’État

L’Office de Management et des Ressources Humaines (OMRH) a procédé, le mardi 25 septembre, à l’ouverture d’un séminaire de deux jours à l’hôtel Marriott.  Au centre de cette activité, la présentation du travail relatif au programme de la modernisation de l’État (PME-2023). Ce séminaire intervient environ six (6) mois après la tenue du Forum international sur la réforme de l’État, les 22 et 23 mars 2018, au cours duquel le président Jovenel Moïse avait recommandé aux membres du comité chargé d’élaborer ce nouveau programme, de lui soumettre son rapport de travail à la fin de l’été 2018, selon ce qu’a indiqué Josué Pierre Louis, le coordonnateur de l’OMRH, également président de ce comité.  Lors de son intervention, M. Pierre-Louis a mis l’accent sur l’importance d’un tel document et a souligné la nécessité que les acteurs concernés discutent de son contenu avant de le soumettre à l’appréciation du chef de l’Exécutif.

 

De nouvelles nominations au sein de l’administration publique

L’administration Moïse/Céant vient d’effectuer de nouvelles nominations au sein de l’administration publique.  Romel Bell est le nouveau Directeur Général de l’Administration Générale des Douanes (AGD). Fritz Alcindor et Oldy Dubréus ont été nommés Directeurs Généraux adjoints de l’AGD, chargés respectivement de la réforme administrative et de la réforme fiscale.  Quant à l’ex-directeur général du Théâtre national, Yves Pénel, il est devenu le nouveau directeur général du ministère de la Culture, en replacement de Jean Michel Lapin, promu ministre de la Culture et de la Communication.

 

Deux jours de formation pour les parlementaires haïtiens

« Parlement et Démocratie » : c’est le thème d’un séminaire de formation démarré ce lundi au Parlement, à l’intention des sénateurs, députés et des cadres de l’institution.  Il s’agit d’une initiative de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie dont Haïti est un membre. En plus d’être un espace d’échanges et de partage d’expériences, ces assises se proposent de raffermir les liens de coopération entre l’institution parlementaire et la francophonie.  Ce séminaire de deux jours se veut un espace d’échanges et de partage d’expériences entre les différents parlements des pays francophones.  C’est « l’occasion pour le Parlement haïtien de renforcer les liens de coopération avec ses différents partenaires de la francophonie », a indiqué le président de la Chambre basse, Gary Bodeau, au micro de Caraïbes FM.  Cette formation sur le Parlement, la démocratie, le fonctionnement du Parlement et son rôle de contrôle, vise à renforcer les liens entre les parlementaires étrangers et haïtiens. Le président de la Chambre des députés, Gary Bodeau a fait savoir que cette activité permet aux parlementaires de différents pays, de dialoguer dans une ambiance de convivialité et de comparer les systèmes institutionnels de leur pays respectif.

 

L’OPS exige plus d’efforts d’Haïti pour éliminer la rage chez le chien

L’Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS) présente le Rapport annuel 2018 sur le travail du Bureau sanitaire panaméricain.  Le présent rapport met en exergue les chiffres de février 2017 à septembre 2018, où près d’une vingtaine de personnes ont été tuées dans quatre (4) pays par la rage dont : Haïti, la République Dominicaine, la Bolivie et le Panama, pays qui, selon l’OPS, doivent entreprendre de vastes campagnes de vaccination de chiens pour en finir avec cette maladie.  Pendant la période allant d’août 2017 à juin 2018, dans le cadre du plan stratégique de l’Organisation Panaméricaine de la Santé 2014-2019, défini par ses organes directeurs, Carissa F. Étienne, directrice de ladite organisation, présente un rapport où la rage reste endémique dans certains pays. Cette maladie, qui se transmet de l’animal à l’homme, tue en Haïti.  Le virus rabique a causé huit morts en 2017. Ces cas ont été répertoriés par le service d’épidémiologie du ministère de la Santé publique. Les statistiques du MSPP rapportent que de janvier jusqu’au 30 septembre 2017, la contamination due à la rage a fait 8 cas de mortalité humaine dont : trois (3) à Port-de-Paix et cinq (5) dans le département de l’Ouest (Petit-Goâve, Cité-Soleil, ONA-Ville).  Il faut préciser que ce sont des cas répertoriés par le service d’épidémiologie du ministère de la Santé publique. 2 300 cas de morsures ont été rapportés par un vétérinaire ou un centre de santé. Ces chiffres ont été compilés par le Service d’Épidémiologie du ministère de la Santé Publique et de la Population.

 

ATH a organisé un cocktail de réseautage

La ministre du Tourisme, Madame Marie-Christine Stephenson, accompagnée du Directeur Général du ministère, Monsieur Andy Durosier, a rencontré quelques opérateurs du secteur privé touristique, au cocktail de réseautage organisé par l’ATH qui a eu lieu dans la soirée du jeudi 20 septembre en cours, dans les locaux de ladite association.  Des membres du pouvoir législatif, notamment : le sénateur du Sud, Richard Hervé Fourcand, ont été du nombre des personnalités ayant répondu à l’invitation. Au cours de la soirée, la ministre du Tourisme a rappelé les résultats obtenus antérieurement dans le secteur, après le séisme.  ” Malgré une situation de détresse, nous avions pu, avec audace et persévérance, démontrer que le tourisme était possible à nouveau. Beaucoup d’efforts ont été consentis au niveau du secteur. La présence de chaînes d’hôtels comme Marriott, Best Western, Hilton en est une preuve tangible”, a soutenu la ministre Stephenson.

 

Les gagnants d’un concours de plan d’affaires, honorés

Le ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) honore les gagnants du concours de plan d’affaires organisé dans le cadre du « Projet d’Appui à la Création des PME des Diplômés sur le Territoire National ».  Le Centre de Développement de l’Entreprise et de l’Entreprenariat du ministère du Commerce et de l’Industrie a procédé, ce jeudi 20 septembre 2018, à la remise de chèques symboliques, aux neuf (9) gagnants du concours de plan d’affaires organisé dans le cadre du « Projet d’Appui à la Création des PME des Diplômés sur le Territoire National ».  Dans ses mots de circonstance, le nouveau titulaire du MCI, Dr Ronell Gilles, a insisté sur l’importance que le Gouvernement a accordé à la Jeunesse aussi bien qu’aux activités qu’elle entreprend.  Le ministre Ronell Gilles, pour sa première apparition dans une activité technique du ministère, a aussi invité les gagnants à devenir des exemples pour leurs congénères, afin de les inciter à croire en une Haïti meilleure pour tous.  Le Directeur Général du MCI, M. Daniel Denis, dans son intervention, a félicité les gagnants tout en les exhortant à faire bon usage des fonds mis à leur disposition.

 

Lancement de la 4ème édition du prix du jeune journaliste francophone en Haïti

Le coup d’envoi de la 4ème édition du prix du jeune journaliste francophone en Haïti a été donné ce mardi 18 septembre avec une conférence de Presse à FOKAL pour marquer l’ouverture des candidatures.  Dirigée par Emmanuel V. Adjovi, directeur du Bureau Régional de l’Organisation internationale de la Francophonie, la conférence de Presse a été l’occasion de révéler le thème de cette année : Jeunesse en Action.  Que ce soit dans le domaine des arts et de la culture, de l’engagement citoyen et communautaire, dans le secteur du développement ou dans le monde des affaires, la jeunesse haïtienne se démarque plus que jamais des statuquos par son dynamisme. Cette année, ce sujet désire mettre en lumière les aspirations, les défis, les initiatives, les combats de cette tranche d’âge qui forme la majorité de la population haïtienne.  En somme, le thème retenu se veut une occasion de mieux faire connaître cette jeunesse qui, à sa manière, façonne la société haïtienne. Les intéressés auront jusqu’au 16 novembre 2018 pour soumettre en ligne leur reportage écrit ou radiophonique en langue française. Le Prix du jeune journaliste en Haïti s’adresse à toute personne âgée de 18 à 35 ans résidant en Haïti et ayant déjà produit des travaux journalistiques.  Depuis 2015, le Prix du jeune journaliste en Haïti encourage, soutient et fait connaître les jeunes talents, s’exprimant en français. En trois (3) ans, ce prix a récompensé plus d’une dizaine d’hommes et de femmes, dont les reportages partagent en commun une grande qualité journalistique.

 

3e Édition pour le Festival Nègès Mawon

La troisième édition du Festival Nègès Mawon a eu lieu du 24 au 29 septembre 2018.  Au programme : conférences, spectacles, expositions, projections de films, marches artistique dans différents lieux de Port-au-Prince, dont la FOKAL.  Nègès Mawon est une jeune organisation féministe qui travaille dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la culture.  Elle se donne pour mission de promouvoir les droits civils, politiques et socio-économiques des femmes, créer des espaces culturels pouvant encourager des artistes femmes/hommes à s’exprimer à travers des créations artistiques et à prendre position sur la problématique de genre et l’égalité/parité hommes/femmes.  Le festival féministe Nègès Mawon avait été prévu pour juillet avant d’être reporté, à la suite des évènements des 6 et 7 juillet à Port-au-Prince.

Altidor Jean Hervé

 

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