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HomeActualitéL’économie haïtienne, au pire de ses périodes

L’économie haïtienne, au pire de ses périodes

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Dans le dernier rapport sur l’Indice de développement humain (IDH), Haïti occupe le 168e rang. Haïti est le seul pays de l’Amérique latine et des Caraïbes à se retrouver dans une pareille catégorie. Le pays ne parvient pas à quitter le bas du tableau et se retrouve, comme en 2014, à la 168ème place, avec un indice de 0,471. Entre 2012 et 2017 Haïti, n’a enregistré aucun progrès notable dans ce classement tandis que cet indice progresse dans toutes les régions. En effet, selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de 1990 à 2017, la valeur de l’IDH en Haïti a eu une augmentation de 21.7 %. Haïti était 158e (en 2012), 161ème (en 2013) 168ème (en 2014), 163ème (en 2015). Les principaux critères utilisés par le PNUD, la richesse, l’espérance de vie et l’éducation, n’ont connu aucune amélioration significative en Haïti au cours de cette période. Entre 1990 et 2017, le Revenu national brut (RNB) d’Haïti a diminué d’environ 12.6 %. De plus, l’espérance de vie à la naissance en Haïti a augmenté de 9.0 ans, les années moyennes de scolarité ont augmenté de 2.6 ans et les années de scolarisation prévues ont augmenté de 2.1 ans. Contrairement à Haïti, d’autres pays de la région occupent des rangs honorables dans ce classement. Les Bahamas (54e rang mondial), la Barbade (58e rang mondial) et Trinidad-and-Tobago (69e rang mondial) font donc honneur aux pays des Caraïbes en ayant le meilleur IDH. En guise de remède, le Premier ministre Jean Henry Céant, fraîchement installé à son fauteuil de Premier ministre ce lundi 17 septembre, a promis d’axer les actions de son gouvernement en fonction du programme politique de l’équipe Tèt Kale.

En ce qui a trait au pôle économique, c’est une croissance de 4% en 2019 qu’il a vanté dans sa déclaration de politique générale. Il annonce un certain nombre de mesures susceptibles d’améliorer ou de construire l’économie haïtienne, rachitique et en bute à de nombreux problèmes. Cette croissance économique, a indiqué le PM, ratifié ce week-end dernier par les deux Chambres, passera par une croissance accélérée du PIB. De plus, le renforcement du secteur agricole est une priorité, selon le notaire qui compte mettre en place des infrastructures agricole, hydraulique, routière, numérique et énergétique. Outre l’agriculture, la pêche, l’élevage et la foresterie sont les diverses potentialités du secteur primaire qu’il souhaite valoriser. Il dit vouloir contribuer au renforcement du PPBSE (planification, programmation, budgétisation, suivi et évaluation). Ce PPBSE opte pour une utilisation optimale des ressources, une rationalisation des dépenses, ce qui contribuera à une meilleure gestion des fonds publics. Le PM s’engage aussi à lutter contre la contrebande, la fraude fiscale, dans le but d’accroître les recettes de l’État. En quête de nouvelles formules et alternatives de financement, comme l’approfondissement du marché financier, en utilisant de nouveaux produits, les bons de la diaspora, le partenariat public-privé, dans la réalisation des infrastructures, il croit surtout urgent de mobiliser en toute transparence les maigres ressources. Et la réforme des finances publiques implique le renforcement des capacités de contrôle et de planification des directions du budget et du trésor. Pour faire atterrir et concrétiser ces projets, il annonce que son gouvernement soumettra au Parlement un projet de réforme fiscale et douanier d’ici la fin de l’exercice 2018-2019. La Banque Mondiale annonce qu’il apportera un appui budgétaire à l’administration Moïse-Céant : 20 millions de dollars seront donc décaissés en soutien au secteur énergétique. Dans le souci d’accroître ses financements dans les programmes énergétiques en priorisant les projets de développement de mini réseaux électriques et de solutions hors réseau, la Banque Mondiale s’est engagée, juillet dernier, à mobiliser 45 millions de dollars, à titre de prêt et de subventions aux entreprises, pour apporter l’électricité à 10% de la population haïtienne. C’est dans cette optique d’appui budgétaire au secteur énergétique, conformément à la vision du chef de l’État qui promet d’électrifier tout le pays 24h/24, que la Banque Mondiale a une fois de plus exprimé sa ferme volonté d’accompagner le gouvernement Moïse-Céant, fraîchement installé. 20 millions de dollars seront décaissés en faveur d’Haïti. Mais en amont, la Banque Mondiale devrait apporter un appui budgétaire de 40 millions à la fin de l’exercice fiscal (c’est-à-dire septembre 2018) si les réformes dans le secteur énergétique étaient entamées. C’est pourquoi le patron de la BID en Haïti, Luis Estanislao Koldo Echebarria avait déclaré, lors d’une conférence tenue 26 juin 2018 que les conditions de cet appui devraient être liés aux objectifs de fiscalité, d’augmentation de revenus et de réformes dans le secteur. Outre l’énergie qui bénéficie de cet important support financier, la Caravane du changement a elle aussi reçu un financement de 15,35 millions de dollars américains durant la période d’octobre 2017 à juin 2018.

Emmanuel Saintus

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