On dirait qu’au chili on fait tout pour que les Haïtiens ne peuvent plus venir dans le pays car depuis l’élection du nouveau président Sebastian Piñera , l‘administration chilienne prend des nouvelles mesures afin de réduire régressivement le taux d’immigrants surtout les haïtiens. Ill y va même à exiger de mentionner la couleur de sa peau, une mesure limite discriminatoire. Les autorités chiliennes ont, au cours des derniers jours, justifié l’adoption de nouvelles dispositions dans le domaine migratoire. Depuis le 16 avril 2018, l’obtention d’un visa de touriste est obligatoire pour les citoyens haïtiens. Ces restrictions migratoires ont été débattues lors d’une rencontre entre le président haïtien, Jovenel Moïse et son homologue chilien, Sebastian Piñera. « Le Chili a toujours été un pays ouvert et accueillant avec la migration, mais les migrants qui viennent au Chili doivent se conformer à nos lois, pour s’intégrer dans notre société, pour contribuer à notre pays. Cela va continuer comme ça, mais nous voulons que cela soit une migration réglementée et sûre » a dit Piñera. Cependant des organisations de défense des droits des migrants haïtiens dénoncent une discrimination à l’égard des Haïtiens.
Ils ont révélé que des visas de touriste de seulement 30 jours sont accordés aux haïtiens tandis que les touristes des autres pays bénéficient de visas de 90 jours. L’un des responsables de l’Organisation socioculturelle des Haïtiens au Chili exprime son inquiétude et juge qu’il s’agit « d’une mesure discriminatoire car elle ne concerne que les Haïtiens ». Ailleurs le Chili continue de prendre des mesures drastiques au sujet de la régularisation de son système migratoire. Ce n’est pas tant celle du 9 avril dernier qui consiste à mettre en place pour les Haïtiens un visa de touriste limité à 30 jours pour les Haïtiens qui fait débat actuellement dans le pays, mais le formulaire migratoire qui impose aux Haïtiens d’indiquer la couleur de leur peau. « Cela ressemble à une mesure qui viole l’égalité devant la loi », a déclaré le président du Comité des affaires étrangères, Vlado Mirosevic, à T13.cl. Bien que ressembler paraisse péjoratif mais le jugement de Valdo Mirosevic est pratiquement juste. Un autre parlementaire, Matías Walker Prieto pense que cette mesure consiste à « faire une sorte d’immigration sélective et d’établir d’autres exigences pour les Haïtiens et les Vénézuéliens ». Le ministre des Affaires étrangères, Roberto Ampuero a avancé que « Cette instruction existe au Chili depuis 1977.
Quand j’ai entendu cela, j’ai fait des recherches et découvert qu’il existe depuis 1977 et qu’en 2005 ou 2006 il a été numérisé ». Il n’a pas esquivé une possibilité de modifier le formulaire, mais il « n’a rien à voir, ajoute-t-il, avec la vague d’immigration qui se produit aujourd’hui dans le pays ».Walker pense que la réactivation d’un tel formulaire peut prêter à équivoque. De son coté, la présidence Moise n’a pas vraiment réagit sur la question pour le moment. Mais l’on sait que le Président Moise n’a jamais encouragé la migration, en particulier lors qu’il s’agit de jeunes voulant laisser le pays. « Compte tenu de la situation de notre pays (…), il a été décidé d’exiger, à partir du 16 avril 2018, l’obtention d’un Visa Consulaire pour Tourisme Simple, avec droit de revenir et à la permanence au Chili pour une période maximale de 30 jours », a martelé Sébastián Piñera dans une présentation cet après-midi. Cependant, les citoyens d’origine haïtienne qui ont déjà un membre de leur famille au Chili avec leur statut d’immigration régulier auront la possibilité d’accéder aux visas de regroupement familial. Les étrangers qui aimeraient voyager au Chili devront formuler une demande de résidence temporaire à partir de leur propre pays. Des règlements qui prouvent que le gouvernement chilien fait tout pour barrer a la route a tous les migrants désireux d’envahir leur pays ce qui pourra causer pas mal de torts au pays dans un futur proche maintenant il revient aux autres gouvernements celui d’Haïti surtout de créer de meilleures conditions de vie afin que leurs fils et filles restent et travaillent pour le développement de leur pays, une chose que l’Etat haïtiens n’est pas prêt à faire.
Altidor Jean Hervé