Il est difficile de dire où en sera la situation dans les quartiers de Fort National et de Solino dans quelques mois. Nous sommes entrés dans une période d’effondrement et de violence, car les forces qui détruisent le statu quo se renforcent mutuellement en cascade. Les stratagèmes des hauts gradés de la police garantissent-ils un échec ?
Je dis et j’affirme au contraire avec assurance que les suprémacistes seront vaincus. La victoire du mouvement de libération est inéluctable, à moins qu’on me démontre que le suprémacisme est une aspiration des peuples, qu’il est un mode de gouvernance plein d’avenir et qu’il mobilise les ressources de manière durable et plus efficace. Tout ce que j’ai pu observer et analyser jusqu’à présent me prouve le contraire. J’attends l’esprit qui saura me montrer que je me trompe.
Les pires ennemis des gangs sont les gangs au pouvoir. Il n’y a même pas besoin de les démasquer, ils se démasquent tout seuls. Toutes les personnes ayant encouragé, dans un camp comme dans l’autre, qu’ils soient civils et/ou autorités, les crimes, les actes de kidnapping, les tortures, les tueries, devraient faire l’objet de poursuites. Sans justice « équitable », il n’y aura jamais de paix possible.
Un message ironique adressé par la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti (DGPNH) apportant un démenti aux allégations de la délocalisation de la Brigade d’Opération et d’Intervention Départementale (BOID), située à Fort-National, (Département de l’Ouest). Message reçu Garry Desrosiers. Mais à noter qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
« Vous êtes dévoilés ». Plus rien ne sera comme avant ! Pour résumé, « L’humanité n’oubliera jamais vos actes ! ».
À noter, qu’au moment où l’on écrit ce texte, le lundi 26 février 2024, des tirs nourris se poursuivent entre des bandits armés au centre-ville de la capitale, Port-au-Prince et les forces de l’ordres. Quatre (4) bandits terroristes ont déjà perdu leur vie lorsqu’ils tentaient de contourner un véhicules blindé de la PNH.
Emmanuel Saintus