Comment va-t-on appeler les oxydés qui ont endetté leur population, à coup des milliers de
milliards de dollars, vendent à la découpe leur propre pays et leurs bijoux de famille? Ils
détruisent l’agriculture, rationnent l’eau, l’électricité, etc., détruisent un à un tous les droits,
mettent fins à leurs libertés de mouvement et liberté d’expression? Le pire, c’est que les
lobotomisés croient, dur comme fer, les mensonges de ceux qui les ont traités et qui leur disent
qu’ils ne sont rien.
Kamala Harris a été en visite, le jeudi 8 juin 2023, à Nassau, aux Bahamas, où elle avait
rencontré les dirigeants des 15 pays membres de la CARICOM ainsi que la République
Dominicaine, comme pays observateur. Le premier ministre de facto haïtien, Ariel Henry, avait
rencontré, lors de cette visite, la Vice-présidente américaine. Selon le journal américain Miami
Herald, la Vice-présidente des États-Unis a profité de son passage pour faire pression pour une
force multinationale et réitérer le soutien de l’administration Biden à ce sujet.
En effet, le premier ministre Ariel Henry s’est rendu aux Bahamas, dès le jeudi 8 juin,
pour participer à cette rencontre. Le chef du gouvernement haïtien s’était fait accompagner de
son ministre des Affaires Étrangères, Jean Victor Généus, et du secrétaire général du Conseil des
ministres, Alix Richard. Il a rencontré la Vice-présidente des États-Unis à 2 heures de l’après-
midi, lors d’une réunion avec les 15 États membres de la CARICOM, ainsi que la République
dominicaine comme pays observateur. «À Nassau, la Vice-présidente réitèrera le soutien de notre
administration à une force multinationale en Haïti. Nous avons clairement indiqué que nous
pensons que la situation sécuritaire et humanitaire en Haïti se détériore et que la situation sur le
terrain ne s’améliorera pas, sans l’aide de sécurité armée des partenaires internationaux», a
déclaré un haut responsable américain, à Miami Herald. D’après Miami Herald, des responsables
lui ont révélé que cette force pourrait offrir un soutien à court terme à la PNH, souvent dépassée
par la situation sécuritaire du pays où les gangs continuent d’étendre leurs tentacules et font la
loi, en terrorisant la population.
Depuis le mois d’octobre, l’administration Biden avait fait pression auprès de la
Communauté Internationale pour une force étrangère mais le plan n’a pas marché, en raison des
réticences de certains pays et de l’opposition du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Russie
et la Chine exprimant leur scepticisme à l’égard du plan.
«Toute décision concernant une telle force de sécurité serait prise en consultation avec le
gouvernement haïtien ainsi qu’avec l’ONU. Ces discussions sont toujours en cours. Nous
resterons en coordination avec nos partenaires sur les prochaines étapes, pour répondre aux
besoins urgents en matière de sécurité», a ajouté le responsable au journal américain qui n’a pas
révélé son identité.
Rappelons que le gouvernement dirigé par le Dr Ariel Henry avait pris une résolution, le
jeudi 6 octobre 2022, pour solliciter formellement, de la Communauté Internationale, l’envoi
d’une force de sécurité afin de faire face à la crise humanitaire et sécuritaire qui touche Haïti,
depuis des mois.
Emmanuel Saintus