Vu l’absence de dispositions institutionnelles, l’État, à travers le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), n’est pas encore prêt pour la réouverture des classes, fixée au lundi 5 septembre 2022, avait regretté Israël Adeka, coordonnateur à la communication et aux revendications individuelles à l’Union nationale des normaliens-nes, éducateurs-trices d’Haïti (UNNOEH), dans des prises de parole médiatique, peu de temps avant la décision du MENFP, de renvoyer la rentrée académique pour le 3 octobre prochain.
Fixée préalablement au 5 septembre 2022, la rentrée des classes est reportée au 3 octobre prochain. Cette décision a été annoncée par le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, dans un communiqué, le vendredi 26 août 2022. «Suite aux décisions adoptées en Conseil de gouvernement, le vendredi 26 août 2022, portant, entre autres, sur la rentrée scolaire, le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) porte à la connaissance du public en général et de la communauté éducative en particulier, que la rentrée des classes pour l’année académique 2022-2023 est désormais fixée au lundi 3 octobre 2022», précise le communiqué.
Face à cet état de fait, le ministère a fait savoir, dans la note qu’il publiera, sous peu, le nouveau calendrier scolaire 2022-2023, avec les nouvelles dates-clés à retenir pour la nouvelle année académique. «Le MENFP en profite pour rassurer les enseignants, les parents et les directeurs d’écoles que le nombre de jours de classe réglementaires sera respecté», conclut la note.
Rappelons que dans une note, datée du 12 août 2022, l’Organisation des citoyens pour une nouvelle Haïti (OCNH) s’était montré inquiète, quant à la réouverture des classes, en raison de la multiplication de sanglants affrontements entre les groupes armés dans les quartiers populaires.
L’OCNH a aussi évoqué les embouteillages considérables dans les rues de la capitale, en raison du mode de distribution de carburant dans des pompes à essence, de la rareté persistante du carburant ainsi que de la dépréciation de la gourde, qui font augmenter les prix des produits de première nécessité.
Altidor Jean Hervé