De son vrai nom, Jean Grégory Floriyo, fils de Port-au-Prince, est un jeune comptable et enseignant de la chimie minérale. Avec sa plume, il compte des mots ailés qui se nourrissent dans la basse-cour d’une marge.
«Mots ailés, jeux mots-dits», une sélection des poésies contemporaines en ménage, des thèmes comme l’amour, la tristesse, le doute, la vie et la mort, entre autres, le bien-être social et collectif. Des poèmes pour s’aimer, guérir, libérer et révolter, s’avance le poète. De plus, pour se prendre en pitié, les maux des bandes de réfugiés forcés par des gangs armés d’Haïti, il met en évidence des vers de constellation.
Ce soir là-bas
Les étoiles partent en exil
Pour ne plus revenir
Sur leurs pas perdus
Ni sur leur chute
Pour échapper
à la fureur des armes automatiques
Depuis 2007, Grégory s’avance à petits feux avec l’écriture, grand malade de Frankétienne, l’écrivain et peintre de renom. Après beaucoup de textes publiés sur des réseaux sociaux, alors, Gregphile vit en matelot, avec «Rasin Édition», pour une aventure sans pareille. Pour lui, chaque écrivain ou poète apporte une aisance au sein de la littérature haïtienne, le monde construit avec des mots, confie le poète.
«Je ne sais comment éviter de passer par les blessures du poème
ni les fissures du temps des vers égorgés
je me suis fait vide et silence, selon les humeurs des vagues…»
Avec ces vers étouffés de l’extrait du livre, le poète Gregphile peint ses maux surgis des misères, des cicatrices, entre autres, des maladies qui rongent son Cœur, comme humain.
Pour partager des émotions et motions, Grégory invite les internautes, les amants de la littérature et de poésie, à aller décrocher le bouquin fatidique, dans une belle ambiance, le 20 août prochain, dans la commune de Carrefour, à 5h PM, au Centre culturel municipal d’Emmanuel Charlemagne (CCMEC) pour 750 gourdes.
Stevenson Bazelaire