Tout ce remue-ménage n’a d’autre but que celui de distraire l’opinion publique sur les vols de la famille Jovenel Moïse, coupable de corruption…Ils allument l’étincelle pour que la résistance réponde, pendant que d’autres, parmi leurs alliés, contre-attaquent et font le travail à leur place. Pas de trêves ni de dialogue avec ce régime. Parler de dialogue avec Jovenel et ses alliés, est un non-sens, c’est leur état naturel, ils sont nés dans cet état et n’en sortiront jamais. Nous devons sans cesse être aux aguets. C’est une stratégie ancienne, classique, mais avec ces vils politiciens rats (employés par l’équipe Jovenel / Céant) on peut dire que c’est carrément une seconde nature chez eux pour récolter « les bénéfices », sans trop se mouiller. L’heure H a sonné, il est temps de donner un bon coup de karcher pour se débarrasser de la racaille Jovenel / Céant. C’est la même racaille, rose et blanc, deuxième version, qui agit et qui maltraite le peuple à coup de balles, comme à La Saline où plusieurs dizaines de personnes sont tombées sous les balles assassines des sbires du pouvoir en place. Ce sont les voleurs et les corrupteurs qui doivent faire la trêve. Les conditions sociales n’ont pas changé. Le peuple continue de patauger dans la boue et la crasse. Pas de trêve avec les corrompus, les corrupteurs et les protecteurs des dilapidateurs de fonds. Tous les moyens sont bons pour arriver aux buts recherchés. Le peuple connaît la musique et ne se fera pas rouler. Jovenel Moïse doit se rentrer ça dans la caboche ! Les Jovenéliens imposent leur vérité à coup de menaces de mort et de répression, et cette vérité forcée contre laquelle on n’a pas le droit de donner son avis, a démarré avec le support des politiciens sans foi ni loi. De toute façon, les rats criminels ne peuvent plus continuer à ronger Haïti. «Aucun sacrifice n’est trop grand pour sauver le pays», a déclaré Jovenel Moïse qui se dit contre tous les actes de violence perpétrés lors des mouvements de protestation. Reconnaissant que les États généraux sectoriels de la nation sont un processus qui n’a pas apporté les résultats escomptés, le chef de l’État estime qu’il faut des discussions plus profondes pour aboutir à une entente nationale. Pour sa part, le porte-parole du Premier Ministre, Pascal Adrien, affirme qu’il n’y a pas de mésentente entre Jean Henry Céant et le chef de l’État. Il rappelle que la tâche d’initier le dialogue a été confiée au chef du gouvernement par le président Moïse. Par ailleurs, Pascal Adrien dément qu’il y ait une polémique entre le Premier Ministre et Gabriel Fortuné, récemment désigné par le président de la République pour trouver une trêve politique. Selon lui, le Premier Ministre n’en est pour l’instant qu’au pré-dialogue, pour identifier les acteurs qui seront appelés à discuter d’un pacte de gouvernabilité sensé permettre un vrai décollage du pays, explique son porte-parole Pascal Adrien. Il a fait remarquer que le chef du gouvernement a déjà rencontré 98% des futurs intervenants. Pascal Adrien rappelle au secteur populaire, réticent au dialogue, qu’aucun sacrifice n’est trop grand pour le pays, comme l’a dit aussi le Président. Le Premier Ministre Jean Henry Céant a toutefois proposé un pacte de gouvernabilité, en vue d’une issue à l’instabilité politique. La publication de ce document fait suite aux consultations menées par le chef du gouvernement auprès de divers secteurs de la société autour de l’instabilité politique.
Par ailleurs, munis d’un cercueil de couleur rose et blanc (couleurs du régime au pouvoir) et des pancartes avec des slogans hostiles au pouvoir en place, plusieurs centaines de personnes ont manifesté le dimanche 16 décembre 2018 pour marquer le 28e anniversaire de la victoire du peuple, le 16 décembre 1990. Les manifestants ont parcouru plusieurs rues de Port-au-Prince avant de se rendre sur la route de Delmas. Les manifestants en ont profité pour réclamer l’arrestation des dilapidateurs du fonds PetroCaribe, la réalisation du procès y relatif et la démission du Président de la République, Jovenel Moïse. « Cette date symbolise l’élection du leader charismatique Jean Bertrand Aristide comme chef d’État, le 16 décembre 1990 », a fait savoir l’un des manifestants du parti Fanmi Lavalas, ajoutant que « 28 ans plus tard, le parti continue de lutter en faveur de l’amélioration des conditions de vie des plus pauvres ».
Emmanuel Saintus