Le Mouvement Point Final dénonce le mauvais traitement des journalistes blessés à Cuba.
Depuis le 24 décembre 2025, des journalistes ont été victimes des fusillades des gangs armés lors de la planification de la réouverture de l’hôpital général par le Ministre de la santé, Dr Lorthé Bléma.
Parmi les journalistes victimes, il y avait deux décès et une dizaine d’autres blessés.
Parmi les blessés, les plus graves ont été référés à Cuba pour des opérations chirurgicales.
Malheureusement, comme toujours, les suivis n’ont pas été bien planifiés. Car, les journalistes se trouvent actuellement dans un centre materno-infantile qui n’a rien à voir avec les soins que nécessitent leurs cas.
C’est vraiment drôle. Encore une fois, cela montre que les autorités haïtiennes n’accordent pas d’importance à la vie des citoyens.
D’ailleurs, les journalistes ont été victimes dans l’exercice de leur profession sur l’invitation d’un ministre dans une cérémonie qui concerne une administration publique, l’hôpital général qui est le plus grand Centre hospitalier du pays fermé depuis plusieurs mois.
Même dans les funérailles des deux journalistes tués dans la réouverture de l’hôpital général, les choses se sont mal passées. Les parents des victimes n’étaient pas vraiment impliqués dans les funérailles.
Aujourd’hui encore, on est en train d’assister à la même chose pour les soins des journalistes blessés à Cuba. Non seulement, les parents des journalistes ne sont pas présents à Cuba pour assister les opérations, mais le plus dur, c’est que le Centre hospitalier qui accueille les victimes n’a rien à voir avec des soins en chirurgie orthopédique.
Les journalistes sont vraiment en grande difficulté à Cuba.
Donc, le Mouvement Point Final dénonce le mauvais traitement des journalistes victimes des fusillades du 24 décembre 2024 à l’hôpital général de Port-au-Prince.
Ulysse Jean Chenet