Selon le Bureau de Communication du Premier Ministre l’Audience publique marquant les 100 premiers jours du Premier Ministre Garry Conille et de son Gouvernement, qui s’est déroulée à Karibe Hôtel, le19 septembre 2024, à Port-au-Prince a été une réussite.
C’était l’occasion pour le Premier Ministre Conille et de son Cabinet ministériel, de se présenter devant la Nation pour rendre comptes de leur gestion de la feuille de route Gouvernementale et des perspectives d’engagement dans le cadre de l’implication des grands chantiers de la Transition tels que : le rétablissement de la Sécurité publique et nationale, le redressement économique, la résolution de la crise humanitaire, la Conférence Nationale, la réforme Constitutionnelle et l’organisation des Élections générales pour le renouvellement du personnel politique du pays.
Le Premier Ministre a inscrit cette démarche dans le but d’initier, au cours de cette transition, une nouvelle dynamique de gouvernance axée sur les principes démocratiques et de bonne gouvernance tels : L’inclusion, la participation, le dialogue, la transparence, la reddition politique et sociale.
Des représentants de tous les secteurs de la vie nationale, des citoyens des 10 départements du pays et dans la Diaspora, et des membres de la Communauté internationale ont pris part à cette Audience Publique.
Il s’agissait d’un exercice hautement démocratique. L’événement a été diffusé en multiplex sur des médias, des plateformes en lignes et des réseaux sociaux, à l’échelle nationale, dans la Diaspora haïtienne et à l’échelle internationale.
Jeudi 19 septembre 2024, dans le cadre d’une audience publique à l’occasion de ses 100 premiers jours de mandat, le Premier Ministre Garry Conille, a renouvelé son engagement à organiser des élections générales en novembre 2025.
« Je n’ai aucun doute qu’ensemble, nous parviendrons à rétablir la sécurité. Nous aiderons les déplacés à rentrer chez eux. Nous relancerons notre économie. Nous apporterons les changements nécessaires à notre Constitution et enfin, nous organiserons des élections l’année prochaine, et il y aura un nouveau Gouvernement le 7 février 2026 » a promis Conille.
Rappelons qu’en vue de ces élections, le Gouvernement a publié un décret dans lequel il nomme 7 des 9 membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) et fixe le mandat de cet organe. Les deux autres membres absents (secteur de Défense des Droits Humains et secteur femmes) sont espérés dans les prochains jours…
Pour organiser la tenue d’élections générales, ainsi que pour réviser la Constitution et procéder aux réformes nécessaires du texte constitutionnel Conille a précisé « Nous avons estimé que nous aurons besoin d’environ 120 millions de dollars pour financer le processus, mais nous sommes assez confiants dans notre capacité à mobiliser ces ressources. Grâce au soutien des Gouvernements et des partenaires, nous avons créé un fonds commun pour financer les élections. En Haïti, nous avons contribué plus d’un tiers du montant qui sera nécessaire pour garantir la révision de la Constitution et avancer de manière décisive… »
Concernant le scrutin, Conille a averti que la violence des bandes armées, notamment dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite représente un obstacle majeur à des élections libres et équitables.« ll est impératif que nous comprenions la gravité de la situation actuelle dans notre pays et qu’elle ne soit pas sous-estimée, ainsi que la violence des groupes armés et la détérioration de la situation économique, sociale, humanitaire et sécuritaire »
Par ailleurs, l’Exécutif assure qu’il mobilise des experts pour accompagner le CEP, afin de garantir que rien ne manque en termes d’assistance technique et tout autre type d’appui nécessaire à la tenue des élections.
Selon le Chef du Gouvernement « les élections de novembre 2025 et l’investiture d’un Gouvernement élu en 2026 seront des étapes cruciales pour commencer à construire une Nation plus forte et sans aucun doute, plus résiliente. »
Selon Conille, les défis auxquels Haïti est confronté « Ne seront pas résolus demain ou sans un engagement massif et des ressources supplémentaires. Cela demandera du temps, de la solidarité, de la patience, du courage et une détermination sans faille.
Il a ajouté : « Nous devons faire mieux pour les enfants qui ne peuvent pas aller à l’école ; nous devons faire mieux pour les familles qui vivent dans la peur. Chaque jour compte pour apporter un soulagement à ceux qui luttent pour survivre. Et nous avons l’obligation morale de changer leur réalité. »
Emmanuel Saintus