Avec Pierre Esperance, il faut repenser le fonctionnement des organisations des droits humains en Haïti.
Les organisations des droits humains dans un système démocratique représentent le thermomètre qui mesure la température de l’évolution et le respect des droits humains dans une société.
Malheureusement, en Haïti avec la mouvance démocratique , il y a de nombreuses organisations des droits humains qui ont vu le jour dans plusieurs secteurs de la société civile haïtienne. Religion , professionnel, avocats, organisations féminines, etc…
Parmi, les organisations des droits humains les plus connues en Haïti, on peut citer le Réseau National des droits humains en Haïti ( RNDDH) dirigée par Pierre Esperance.
Personne ne peut ignorer l’importance du RNDDH dans la promotion des droits humains et l’établissement de l’état de droit en Haïti durant les 20 dernières années.
Par contre, le directeur général du RNDDH depuis un certain temps se positionne comme un tout puissant dans le pays. Il essaie d’influencer tous les grands dossiers de la justice haïtienne dans son intérêt et suivant ses caprices. C’est-à-dire, Pierre Esperance, au lieu de faire avancer le respect des droits humains en Haïti, il est en train de détruire tous les acquis des droits humains post dictature des Duvalier, dont il est l’un des grands artisans.
Ce que doit comprendre Pierre Esperance, quelque soit la notoriété acquise dans un domaine, ça ne vous donne pas droit de violer les normes et les déontologies du système.
C’est en ce sens que depuis une dizaine d’années, malgré les excellents rapports produits régulièrement par le RNDDH, il est devenu une organisation en perte de vitesse et Pierre Esperance lui même est considéré par plus d’un, comme un élément nuisible à l’établissement de l’état de droit, de la paix et la sécurité en Haïti. Parce qu’il ne connait pas ses limites et se comporte comme un tout puissant, comme quelqu’un qui est au-dessus de la loi.
C’est comme si, Pierre Esperance se dit que c’est lui les organisations des organisations en Haïti. Mais, ça ne peut pas se faire.
C’est en ce sens que nous croyons qu’avec le comportement de Pierre Esperance, il faut repenser le fonctionnement et l’existence des organisations des droits humains en Haïti.
Ulysse Jean Chenet