La Problématique du Symbolisme de la Journée Internationale de da Jeunesse et le Congrès du Bois Kay Iman dans la Vie de la Jeunesse Ayitienne.
Par : Yvenson NEPTUNE, journaliste enseignant, Kafou Lwès et Loko Nasyonal au sein d’AJAV : Aksyon Jèn pou Avansman Vodou.
Comme Thomas Edison a éclipsé Nikola Tesla, la journée internationale de la jeunesse a mis dans l’ombre de l’impérialisme culturel, la célébration du premier congrès historique du quatorze (14) d’août 1791, ayant abouti à une prise de conscience générale des esclavagisés de l’île d’Ayiti.
Ce jour d’aujourd’hui marquant la célébration de la journée internationale de la jeunesse. Faut-il qu’on se le demande:
Les jeunes du pays en dehors, les jeunes des quartiers populaires et populeux, ceux et celles qui sont au chômage héréditaire et systémique, les jeunes vodouïsants, célèbrent-il quoi en réalité ?
Aujourd’hui encore, la lutte pour la liberté et l’autodétermination de l’être que nous sommes doit continuer.
Mais, pas étant privé du patriotisme historique qui pourrait nous attacher à notre passé ensanglanté, martyrisé, par le système mondial d’exploitation humaine: colonialiste, esclavagiste et ségrégationniste.* *Néanmoins, le sang libérateur de Jean Vixama, de Jean François Biassou, de Cécile Fatima, etc …, nous a racheté de l’esclavage.
Le temps n’est plus à corruption messieurs et mesdames les dirigeants ; le temps n’est plus à l’enrichissement illicite ; le temps n’est plus aux trafic d’influence messieurs les membres du CPT (Conseil Présidentiel de Transition), pour le contrôle du CEP (Conseil Électoral Provisoire) ; le temps n’est plus à l’impunité ; le temps n’est plus à la violence des victimes armées …
Le temps est la recherche, à la reconnaissance et à l’implémentation pérenne de la gloire ancestrale, de nos valeurs culturelles, nos patrimoines historiques, le temps est au respect de l’intersubjectivité dans la dynamique démocratique, pour une Ayiti où la liberté et le bien être vont de pair, pour la dignité des filles et fils de JEAN JACQUES DESSALINES LE GRAND.
AGO, AGOSI, AGOLA!