Carlos Hercule, le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, constate une recrudescence de la violence des gangs armés dans plusieurs endroits du pays ayant couté la vie à des membres de la population particulièrement à Cabaret et à l’Arcahaie. « Les actes criminels de ces derniers jours ont également provoqué le déplacement de nombreuses familles aggravant la crise humanitaire dans le pays, qui est l’une des priorités du Gouvernement à côté de la question sécuritaire. »
Le Ministre « s’indigne » contre l’incendie du bureau des douanes de Ganthier, d’un blindé de la PNH qui était en panne ainsi que de l’attaque contre l’Institut Montfort de la Croix-des-Bouquets, un établissement éducatif spécialisé pour enfants sourds, qui a été vandalisé et pillé.
Les forces de l’ordre ont reçu des instructions formelles afin de prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre un terme à cette situation de terreur qui a trop duré et garantir la Paix publique devant permettre à la population de circuler librement en toute quiétude, et de retourner à la vie normale.
Dans la même lignée, des Associations de Magistrats dénoncent le MJSP qui a demandé aux commissaires du gouvernement de lever leur grève
Des Associations de Magistrats dénoncent le ministre de la justice et de la sécurité publique, qui a demandé aux commissaires du gouvernement de lever leur grève
À travers une note, l’Association Professionnelle des Magistrats (APM), l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH), le Réseau National des Magistrats Haïtiens (RENAMAH) et l’Association des Juges de Paix Haïtiens (AJUPHA) dénoncent le ministre de la justice, après avoir publié une note en date du 6 août 2023 adressée aux commissaires du gouvernement près les tribunaux de première instance, leur demandant de lever leur grève.
Dans cette note conjointe portant les signatures de Marthel JEAN CLAUDE, Jean Wilner MORIN, entre autres, ces associations apportent leur plein soutien au Collectif des Magistrats Debout d’Haïti (COMADH) dans son rôle de porte-étendard des revendications justes et légales des parquetiers.
Elles profitent également pour exhorter les juges des tribunaux et cours à exprimer toute leur solidarité à l’égard de leurs collègues du parquet contre toute forme de menace visant à mettre en péril le droit de grève, une garantie constitutionnelle, reconnue à toute association syndicale.
Soulignant qu’elles reconnaissent que la grève des Magistrats debout handicape le fonctionnement régulier de la justice, ces Associations de Magistrats précisent que ce problème ne saurait être résolu ni par des menaces tous azimuts ni par des représailles fortuites mais plutôt par des discussions sérieuses entre le gouvernement et le directoire du COMADH.
Emmanuel Saintus