Après avoir incendié la douane de Ganthier, le groupe terroriste «400 Mawozo» a aussi mis feu au commissariat de la commune tôt le dimanche 21 juillet 2024. Les habitants de la commune, paniqués, appellent au secours.
Les infrastructures étatiques continuent d’être attaquées par les groupes criminels. En effet, les hommes de main de «Lanmò San Jou» ont une nouvelle fois envahi la commune de Ganthier le dimanche 21 Juillet, incendiant le commissariat ainsi que la douane se trouvant dans la ville. Selon des sources concordantes, plusieurs personnes auraient été tuées pendant cette attaque.
Cet assaut intervient après que la commune de la Croix-des-Bouquets, contrôlée totalement par ces bandits, a été samedi le théâtre d’affrontements entre les malfrats et les forces de l’ordre.
Pour l’instant, la panique règne dans la commune bien que les forces de l’ordre ont tenté de reprendre le contrôle de la situation. Cette situation a déjà provoqué le déplacement de plusieurs membres de la population pour se mettre à l’abri.
Dans la commune de Gressier au moins deux présumés bandits tués par des agents de la PNH. En effet, la Police nationale d’Haïti est actuellement engagée dans des opérations pour restaurer la sécurité à Gressier. Ainsi, des agents de l’ordre, déterminés à reprendre le contrôle de la zone, ont tué deux présumés bandits, a-t-on appris d’une source policière.
Plusieurs unités spécialisées de la PNH, dont l’Unité tactique Anti-gang, le Groupe d’intervention de la police nationale d’Haïti, ont été déployées dans la localité de «Nan Kolin». Les agents de l’UTAG, du SWAT, entre autres, ont abattu deux présumés bandits qui transportaient une forte somme d’argent qui aurait été utilisée pour l’achat de véhicules pour les terroristes de cette juridiction.
Les agents de la PNH, qui sont impliqués dans ces interventions, se disent déterminés à reprendre le contrôle des quartiers envahis par ces terroristes. Il est important de souligner que malgré les efforts effectués par ces policiers, la libre circulation reste encore compliquée.
Emmanuel Saintus