Le Mouvement Point Final exige au MENFP à adopter une considération spéciale pour les élèves déplacés et les zones ciblées par l’état d’urgence sécuritaire.
Un Gouvernement doit être un bloc homogène. Quand le chef du gouvernement prend une décision ou annonce une activité au nom de l’état haïtien, ça doit concerner l’ensemble des institutions républicaines du Pays.
Les examens officiels sont des activités étatiques dirigées par le Ministère de l’éducation nationale.
Si les examens officiels sont projetés pour une date et que pour une raison ou une autre, on annonce des mesures conservatoires ou de protection, les élèves et les établissements qui sont dans l’espace géographique ciblée par la décision du gouvernement méritent une considération spéciale.
C’est en ce sens là, que nous autres au niveau du Mouvement Point Final demandons aux responsables du Ministère de l’éducation nationale à adopter une considération spéciale pour les élèves des zones rouges en matière de l’insécurité. Ensuite, les élèves qui vivent dans des centres de déplacés où qui se trouvent dans d’autres villes à cause de la violence des Gangs armés méritent une considération spéciale.
Malheureusement, dans leurs adresses à la nation, les autorités du Ministère de l’éducation nationale ne tiennent pas compte de la situation des élèves victimes ou affectés par l’insécurité.
Donc, nous exigeons au Ministère de l’éducation nationale à adopter des considérations spéciales et même Organiser des examens spéciaux pour les élèves situés dans les zones ciblées par l’état d’urgence sécuritaire du Premier Ministre Garry Conille, dont :
Gressier, Carrefour, Port-au-Prince, Cité Soleil, Delmas, Tabarre, Pétion Ville, Kenscoff, Croix des bouquets, Cabaret, Thomaseau, Petite rivière de l’Artibonite, Liancourt, Verrettes, Gros mornes.
Il ne faut pas oublier, à part la question de l’état d’urgence sécuritaire, il y a les problèmes suivants :
1) le problème de transport avec les Gangs armés qui établissent des postes de péages sur les autoroutes.
2) le nombre de jours de classe perdus par les écoles.
3) le déplacement forcé des élèves.
4) la mauvaise condition d’hébergement des élèves dans les centres d’hébergement.
5) les élèves qui n’ont pas eu le temps d’inscrire aux examens.
6) les élèves qui ont perdu leurs pièces à cause de la violence des Gangs armés.
7) les élèves victimes et affectés par l’insécurité.
8) les élèves dont leurs établissements scolaires ne fonctionnent plus à cause de l’insécurité.
Donc, le Mouvement Point Final croit que ces élèves méritent une considération spéciale pour les examens officiels de 2024, spécialement les élèves de Gressier, de Croix des bouquets, de Petite rivière de l’Artibonite et de Liancourt. Zones où le Mouvement Point Final et MEDIC Haïti ont lancé le projet éducation en Temps de Crise.
Ulysse Jean Chenet