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Que dit la Loi

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De la force publique haïtienne 

Généralement dès qu’on dit Force publique, on voit toutes les entités destinées à garantir la sécurité d’un pays.  Sécurité civile, sécurité publique, sécurité nationale, aucune ne peut être garantie en absence d’une force publique efficace. Et sans elle, l’État ne serait pas non plus. Ce qui revient à dire que l’existence même de l’État serait constamment menacée, s’il ne s’assure pas de l’efficacité de sa force publique. 

Des États signes des traités, des accords ou conventions avec d’autres États en matière de coopération sur le plan militaire, juste pour éviter des invasions voire même l’effacement de toute une entité ou un territoire déjà constituée et qui exerce une souveraineté. 

Haïti, depuis sa fondation, elle avait toujours toutes les unités de la force publique. L’armée, la gendarmerie et/ou la police, toutes concouraient au maintien de l’ordre, la paix et la sécurité (sécurité du territoire, sécurité des vies et des biens). 

Cependant, force est de constater que depuis plusieurs décennies, l’élément le plus important de la force publique qu’est l’,Armée, soit il est effacé, soit il est affaibli ou tout simplement mis au rencart. Et là dernière mise en rencart (ce qui est une violation de la Constitution) remonte à 1994.

En effet, tout citoyen avisé admet que l’entretien d’une force militaire est très coûteux. Mais c’est aussi le prix à payer pour espérer vivre en paix sur son territoire.

Malheureusement, l’égoïsme des hommes au pouvoir, n’accorde pas beaucoup de chance aux intérêts nationaux et par-dessus tout, la sécurité nationale. Tout est consacré à leur sécurité personnelle. Mais, quant à celle du territoire, ils s’en foutent. L’exemple en est bien grand, avec notamment Aristide qui allait décider de mettre l’armée en rancart en 1994, pendant qu’il avait à sa disposition une compagnie de mercenaires étrangers qui coûtait à l’État un budget qui dépassait largement celui de l’armée qu’il allait démobiliser. 

Et malgré l’absence de facto de l’armée pendant plus de 20 ans, légalement et constitutionnellement, Haïti n’avait toujours que deux entités à savoir : l’Armée et la police, constituant la force publique. 

L’amendement de la constitution en 2011, n’a fait que renforcer l’armée dans sa position. Parmi les 27 articles consacrés à la Force publique, à part l’article 263 qui énumère les entités de cette dernière à savoir :Les Forces Armées d’Haïti et La Police Nationale d’Haïti, 17 y sont exclusivement consacrés. 

Et si nous nous accordions à respecter la constitution, le pays n’aurait pas à faire face au fureur des bandits armés qui terrorisent la population depuis les 5 dernières années.

Que nos dirigeants assument leur responsabilité en renforçant notre Armée pour le bonheur et le bien de tous.

Me Inseul Salomon Av.

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