Des informations provenant d’une source hospitalière ont démenti formellement les rumeurs circulant autour d’une certaine présence de gangs armés au sein de l’hôpital général, à moins d’une semaine de l’intervention conjointe dans la presse des hauts commandements des forces de l’armée kényane et de la police nationale d’Haïti, annonçant la fin de la récréation dont jouissent les bélligérents armés qui ravagent le pays. Après en avoir repris le contrôle, les forces de l’ordre montent encore la garde au sein de l’hôpital général.
Les bandits armés n’ont repris aucun contrôle de l’hôpital général. Une information qui dément formellement les rumeurs circulant en ce sens. Ce sont, au contraire, les agents de la PNH qui, montant la garde depuis quelques jours, continuent de sillonner les differents coins de l’espace hospitalier.Ils tenteraient vainement d’en reprendre le contrôle en essayant de s’affronter aux agents présents et y montant sérieusement la garde, à en croire notre source digne de confiance, signalant la présence d’impacts de balles sur des murs de l’hôpital.
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Dans leurs manœuvres stratégiques, les bandits, visiblement paniqués et lésés suite à l’annonce officiel du chef de la police de la reprise du contrôle de l’HUEH, ont fomenté des tractations pour continuer de déjouer l’opinion en leur faveur et semer davantage la panique et la confusion chez la population, particulièrement les proches des patients.
Sous les instructions stratégiques du commandant en chef de la.police nationale, Rameau NORMIL, les locaux de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH) continuent d’évoluer sous la protection des agents de la police nationale d’Haïti qui ont retabli l’ordre et la stabilité. Les rues Monseigneur Guilloux, St-Honoré, Oswald Durand, sont contrôlées du matin au soir par des policiers équipés d’engins blindés assurant particulièrement la protection de l’hôpital.
A noter que les bandits du groupe « Viv Ansanm » avaient de nouveau attaqué l’hôpital général de Port-au-Prince le mercredi 10 juillet 2024. Cette attaque survient seulement deux jours après que la Police Nationale d’Haïti (PNH) avait annoncé la reprise des lieux et environ 24 heures après la visite du Premier ministre.
Cependant, les bandits repoussés et cachés dans les parages, continuent de Peter de plombs dans l’objectif de troubler l’ordre établi.
De plus, Quatre individus, identifiés comme des présumés kidnappeurs, ont été tués ce mercredi à la mi-journée à Carrefour-Feuilles, près de l’église Saint-Gérard.Les quatre suspects étaient en train de circuler dans la zone lorsqu’ils ont croisé un véhicule de la PNH qui les surveillait. Une confrontation s’est ensuivie, menant à la mort des quatre individus. Les riverains rapportent que le corps de l’un des suspects a été retrouvé calciné à proximité de l’église Wesleyenne, après l’incendie du véhicule qu’il conduisait. Les trois autres ont été tués et brûlés dans les environs.Fait notable, l’arme de service de Barbara Fécu, une policière assassinée le 8 mai dernier, a été retrouvée en possession de l’un des individus tués. Cette découverte lie directement les suspects à des actes criminels antérieurs.
Emmanuel Saintus