Le Mouvement Point Final se dit prêt à jouer le rôle de facilitateur pour favoriser l’organisation de la Conférence nationale souveraine en Haïti.
Par rapport à la configuration du Gouvernement de Transition, le Mouvement Point Final exige aux autorités haïtiennes et à toutes les Forces vives de la société haïtienne à faire de la Conférence nationale souveraine d’Haïti l’une des plus grandes priorités après l’insécurité.
Pour nous autres au sein du Mouvement Point Final, la deuxième priorité du Gouvernement de Transition en place après la sécurité, c’est l’organisation de la Conférence nationale souveraine ( CNS).
Le pourquoi ?
Dans la situation actuelle d’Haïti, on ne peut pas se payer le luxe d’organiser des élections dans le pays. Et, si on veut organiser des élections dans le pays, sous l’égide de quelle constitution qu’on va l’organiser ? Parce que le Gouvernement en place est totalement hors de la constitution, pour ne pas dire un gouvernement totalement inconstitutionnel.
Maintenant, si on se met d’accord pour la réforme constitutionnelle, comment peut-on remanier la constitution du pays sans une conférence nationale ?
Est-ce qu’on allait continuer avec les démarches dictatoriales de Jovenel Moïse imposées par la Communauté internationale ?
Non, ce ne serait pas possible. On doit organiser la conférence nationale souveraine d’abord pour pencher sur la question de la Constitution.
On ne peut pas prétendre à avoir un gouvernement constitutionnel et légitime en 2026 sans résoudre au préalable la crise haïtienne ou sans réconcilier la société haïtienne. Ce serait un vieux pieux. Il faut travailler sur un projet de société et un Pacte de gouvernabilité pour définir une marche à suivre au prochain gouvernement pour mettre le pays sur les rails de développement durable.
Donc, le Mouvement Point Final se dit prêt à jouer le rôle de facilitateur pour la réalisation de la Conférence nationale souveraine dans le plus bref délai.
La Conférence nationale souveraine permettra d’aboutir aux extrants suivants :
– Réconciliation nationale
– Un Projet de société
– Un Pacte de Gouvernabilité
– Un Plan national de sécurité
– Une nouvelle constitution
– Un Plan national de développement humain.
La durée de la Conférence nationale souveraine est de 3 mois.
La Conférence nationale souveraine reste et demeure la meilleure alternative pour résoudre la Crise haïtienne et mettre le pays sur les rails de développement durable.
Emmanuel Saintus