En Haïti, la débilité est devenue générale, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont mis à la tête du
pays un employé des USA. C’est son heure de gloire, ce de facto Ariel Henry, alias
«INCAPABLE». En terme médical, on appelle ça une «macronite aigüe» : frustration
entraînant un besoin irrépressible de faire parler de soi, en mal comme en bien, pour se sentir
exister.
Tous les ministres de ce gouvernement sont à mettre à la poubelle, ils sont un ramassis
de bons à rien, bons à tout, qui vivent sur le dos des masses qui travaillent, spécialistes en
escroqueries de tous genres et qui se permettent de porter des jugements, mais c’est vrai que
l’on est toujours sali par un sac de charbon.
En effet, le vendredi 24 mars 2023, dans une déclaration conjointe du Premier
Ministre Trudeau et du Président Biden qui achevait sa visite de 27 heures au Canada, les
deux dirigeants se disent préoccupés par la détérioration de la situation en Haïti et sont
déterminés à accroître le soutien de la communauté internationale au peuple d’Haïti,
notamment en lui offrant une aide en matière de sécurité, une aide humanitaire et un meilleur
soutien à la Police Nationale d’Haïti (PNH). Selon un communiqué du bureau du Premier
Ministre du Canada, Justin Trudeau, pour contrer la crise et appuyer la paix et la sécurité, «le
Canada s’engage à octroyer jusqu’à 100 millions de dollars canadien (±73 millions US), pour
l’achat de meilleurs équipements et un soutien financier à la Police Nationale d’Haïti», plutôt
que de conduire une force internationale de plusieurs milliers d’hommes en Haïti, comme le
souhaitait Washington. De plus, le Canada impose également des sanctions à deux autres
membres de l’élite haïtienne, l’ancien sénateur Nenel Cassy et l’homme d’affaires et ancien
candidat à la présidence, Steeve Khawly, dont les avoirs au Canada sont gelés et qui sont
interdits de se rendre sur le territoire canadien, portant ainsi à 19, le nombre de personnes
sanctionnées par le Canada.
De son côté, les États-Unis, qui cherchent à soutenir la PNH, étudient maintenant la
possibilité que les Nations Unies puissent jouer un rôle pour réprimer la violence en Haïti.
«La plus grande chose que nous puissions faire, et cela prendra du temps, est d’augmenter la
perspective que le service de police d’Haïti ait la capacité de faire face aux problèmes», a
déclaré Biden, lors d’une conférence de presse avec le Premier Ministre Trudeau, ajoutant:
«nous examinons également si la communauté internationale, par le biais des Nations Unies,
pourrait ou non jouer un rôle plus important».
Après avoir échoué à trouver un pays pour prendre la direction d’une force
d’intervention militaire multilatérale en Haïti, Biden soutient maintenant l’envoi de casques
bleus d’une mission de la paix (sous le chapitre VII ?). Plusieurs sources avisées ont déclaré
que l’administration Biden avait discrètement changé d’orientation ces derniers jours, en
faveur d’une mission de maintien de la Paix, rapporte le Miami Herald, le vendredi 24 mars.
«Ce n’est pas écarté comme possibilité, mais ce n’est pas sur la table en ce moment», a
confirmé Joe Biden.
D’un autre côté, le dimanche 26 mars 2023, dans le cadre de la cérémonie de
graduation de 230 étudiants de l’Université de la Fondation de Jean Bertrand Aristide, l’ancien
Président d’Haïti a déclaré: «jou fèy tonbe nan dlo, se pa jou a li pouri. Lanfè kidnaping,
ensekirite k ap finn detwi peyi a jodi a, se rezilta koudeta 29 fevriye 2004 la», ajoutant
qu’aucun accord politique excluant le peuple ne peut contribuer à résoudre la crise
multidimensionnelle à laquelle fait face le pays.
Pour sa part, l’ancien premier ministre élu de Montana, Steven Benoit, a dit que: «Les
tuteurs d’Haïti et la frange corrompue du secteur privé des affaires continuent de jouer avec le
pays. Faux amis de la communauté internationale, attendez-vous, comme au Rwanda en 94,
un génocide total en Haïti, pour ensuite débarquer avec quelques millions de dollars d’aide
humanitaire ? Cessez ce jeu macabre ! Le peuple Haïtien ne vit plus».
Emmanuel Saintus