Les élites politico-médiatiques sont tellement idiotes et sauvages qu’elles ont transformé
plusieurs ennemis de Poutine et de la Russie en supporters. Je connais des proches qui au
début soutenaient les États-Unis et qui maintenant soutiennent la Russie.
Le mensonge est un art. Mais les occidentaux ont une attitude tellement méprisante,
débile et grossière, qu’ils sont en train de fédérer les gens contre eux. C’est le cas pour mes
proches, par exemple. Ils ont marre de la propagande mensongère occidentale. Et le fait aussi
que l’occident soutienne de manière outrancière et scandaleuse les groupes criminels,
commence à les agacer.
Les occidentaux, sont partie prenante, à 100 % dans ce conflit en Haïti. Sans eux, rien
de tout cela n’aurait même eu lieu. Ils en sont non seulement responsables, mais coupables.
En plus des histoires de coup d’État, des déstabilisations des pays tiers, il faut ajouter des
livraisons aveugles d’armes à des groupes armés pour massacrer les masses et autres qui
remontent à la surface. Beaucoup de gens ont marre de l’arrogance, des incohérences et de la
violence des élites occidentales. Je pense que, même en occident, cela commence à agacer.
Soit ces gens sont idiots soit ce sont des malades mentaux.
Qu’on ne vienne pas me faire croire que ce sont des génies. Seuls des abrutis finis et
des gens aveugles peuvent penser que ce sont des génies. La seule chose qui inquiète certaines
personnes que je connais, c’est de savoir quelles sont les limites de la folie des élites
occidentales. En effet, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a
publié une étude, le vendredi 3 mars dernier. Dans ce document, l’institution a révélé que les
États-Unis est le principal fournisseur de la plupart des armes à feu et des munitions en Haïti.
Le mauvais contrôle des frontières favorise majoritairement la hausse du trafic d’armes qui
aggrave la crise dans le pays ces derniers jours, soutient l’office. En effet, cette étude montre
que la plupart des armes à feu qui circulent en Haïti proviennent des États-Unis, notamment
de la Floride. D’après l’ONUDC, les armes de poing, vendues entre 400 et 500 dollars
américains dans les points de vente aux USA, peuvent être revendues jusqu’à 10 mille dollars
américains en Haïti. Les fusils de plus grande puissance sont les plus demandés par les gangs.
Cela entraîne donc des prix plus élevés. C’est le cas, par exemple, des AK47, des AR15 et des
fusils d’assaut Galil.
À l’origine de cette situation, les frontières non contrôlées d’Haïti, la faible capacité de
la police, des douanes, des patrouilles frontalières et des garde-côtes constituent un avantage
pour ceux qui se livrent dans le trafic d’armes. Ils achètent ces matériels aux États-Unis pour
ensuite les transporter en Floride où il y a un réseau de complices, composé grandement par
des membres de la diaspora haïtienne, qui les expédie à partir des ports du sud de l’État vers
Haïti.
De plus, Haïti «endure des conditions de violence cauchemardesque», a dit Volker
Türk. Dans sa mise à jour mondiale au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk,
Haut-Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, a déclaré, le mardi 7 mars
2023, que la population d’Haïti «endure des conditions de violence cauchemardesque», que
«des gangs lourdement armés contrôlent les services et l’accès dans de vastes zones de la
capitale et du pays, perpétrant fréquemment des meurtres, des enlèvements et un niveau
horrible de violence sexuelle.»
Il a expliqué au Conseil que «La situation appelle une combinaison de réponses :
dynamiser le processus politique vers des élections libres et transparentes ; appliquer
pleinement l’embargo sur les armes ; des sanctions efficaces contre ceux qui parrainent et
dirigent des gangs armés et un soutien international pour renforcer la capacité de la police et
des systèmes judiciaires pour lutter contre l’impunité et la corruption généralisées.»
Volker Turk, qui s’était rendu en Haïti du 8 au 10 février dernier, a déclaré qu’il était
également nécessaire de déployer «une force de soutien spécialisée, limitée dans le temps,
avec des garanties en matière de droits humains.»
Emmanuel Saintus