C’est une mauvaise nouvelle pour Jovenel Moïse qui risque de se retrouver bien seul face à la population haïtienne. Les arrogants du PHTK aiment fanfaronner, mais dès qu’il s’agit de payer avec leur sang, ils se sauvent comme des voleurs. Qualificatif qu’ils portent fièrement.
Le Président Jovenel Moïse devrait s’engager dans un cirque comme clown. Il serait au top de son art. Sacré Jovenélien, et tu penses que la population va te croire ? Les vols, la corruption et les dilapidations des fonds publics, c’est quoi ? Comment prendre les paroles de Jovenel Moïse au sérieux?
La révocation de Lucmane Délille porte un message clair à tous ceux qui ne cessent d’intensifier leur implication à faire des excès de zèle pour le Pouvoir PHTK. Les rats Jovenéliens ne savent plus quoi inventer pour masquer leur désarroi. Depuis que le peuple, au mépris de propagandes Jovenéliennes, a pris la décision pour continuer à mobiliser contre le pouvoir PHTK, Jovenel Moïse n’a qu’une seule et unique obsession, celle d’empêcher l’effet boule de neige.
Pourquoi Washington, le Core Groupe et les proconsuls ne peuvent-ils donc mettre en œuvre ses politiques et ses plans en Haïti ? La réponse est assez simple ; les Etats-Unis n’ont toujours pas une bonne compréhension de la structure sociale, culturelle et nationale de la société haïtienne, et leur vision d’Haïti est incomplète. Par conséquent, en agissant sur la base d’une vision incomplète, leurs plans pour ce pays seront voués à l’échec et le temps sera le meilleur juge. Faites-leur la misère, ils finiront par partir la queue entre les jambes.
En effet, des partis et organisations politiques de l’opposition démocratiques ont dénoncé les dérives du chef de l’État consistant en la publication de plusieurs décrets et les rapprochements avec des gangs armés. Dans une prise de position en date du 7 juillet autour du code pénal publié par décret, des partis et organisations politiques de l’opposition dont OPL, AAA, Secteur Démocratique, Inifòs, FUSION, MOCHRENHA, entre autres, ont passé en revue les différentes dispositions qui irritent et remettent en question l’essence des valeurs morales et culturelles de la société haïtienne.
Tout en indiquant des questions controversées qui méritent une approche plus participative et la recherche d’un consensus suffisant, les dirigeants de ces organisations et partis politiques ont exhorté les forces vives de la nation à lutter contre l’application du code pénal et contre l’autoritarisme du Chef de l’État.
Egalement, ils ont mis en cause Jovenel Moïse de se substituer au législatif en élaborant et en promulguant des décrets contraires aux bonnes mœurs et à la culture haïtienne. Ils ont dénoncé les relations entre le Président, le chef du gouvernement et des chefs de gangs.
Emmanuel Saintus