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La mobilisation populaire force la fin de l’année scolaire

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Depuis plus d’une semaine, les «Petrochallengers» et l’opposition démocratique, Pitit Dessalines et alliés, entament une mobilisation contre le pouvoir en place, exigeant, d’une part, la tenue du procès PetroCaribe et, d’autre part, le départ du président Jovenel Moïse. Comme dit l’adage: «on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs», on ne peut vraiment faire «Peyi lock» sans paralyser les activités scolaires. Au cours de cette période de mobilisation, caractérisée par la paralysie de toutes les activités, les portes des entreprises privées, des bureaux de l’État, des écoles et même celles du secteur informel sont restées fermées du lundi 10 juin jusqu’au vendredi 14 juin. Cette situation de paralysie totale pousse plusieurs écoles dont, les écoles congréganistes, à mettre un terme à l’année scolaire, annonçant qu’elles vont considérer la moyenne générale pour les élèves en tenant compte des trimestres antécédents, afin de déterminer les élèves susceptibles d’être admis aux classes supérieures. Cette situation fait suite au cri d’impuissance du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, exigeant une trêve, afin de permettre la réalisation des examens officiels et la clôture de l’année scolaire. Cet appel est tombé dans les oreilles d’un sourd puisque l’opposition et les «Petrochallengers» n’entendent pas se démobiliser, pas avant la démission du président Jovenel Moïse qui a clairement déclaré qu’il ne démissionnera pas pour laisser le pays entre les mains des gens de mauvaise foi, en parlant des leaders de l’opposition. Contrairement aux écoles des riches, les lycées et certaines écoles privées attendent encore un signe de l’État pour préparer les examens de fin de cycle et de fin d’étude. Toutefois, certaines petites écoles ont profité des jours moins violents, du jeudi 13 au samedi 14 juin, pour organiser prématurément tous leurs examens, mettant ainsi fin à l’année scolaire, en court-circuitant les derniers cours, sans boucler le programme annuel. Le lundi 17 juin 2019, les activités scolaires ont repris timidement et on pouvait lire l’anxiété sur le visage des quelques élèves qui reprenaient la route de l’école, d’autant plus que l’opposition n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, sans obliger Jovenel Moïse à quitter le pouvoir, sinon le pays. Dans une situation pareille, est-il possible d’organiser les examens officiels, les élèves sont-ils en condition pour subir ces examens, déjà très stressants et difficiles en temps normal? Autant de questions qui, même avec des réponses, occasionneront un faible taux de réussite aux examens d’État de cette année. La faute à qui? Va savoir!

Altidor Jean Hervé

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