28 migrants haïtiens ont péri, le samedi 2 février 2019, à la suite du naufrage de leur embarcation, au large des îles Abacos, aux Bahamas. Les Forces Royales de Défense des Bahamas et les Garde-côtes américains ont retrouvé 19 survivants, au cours des recherches. Le journal américain, Miami Herald, a rapporté les déclarations d’un officier bahaméen, faisant état de la poursuite des recherches au cours de la journée du lundi 4 février 2019. Dans un communiqué, les forces de défense ont indiqué que 300 migrants haïtiens ont été arrêtés, depuis le début de l’année. Selon le New York Times, l’embarcation ressemble à un bateau impliqué dans les voyages clandestins. La destination des «boat people» n’était pas clairement déterminée. Toutefois, l’Ambassade américaine en Haïti a alerté les familles et les communautés, sur les dangers liés à ces voyages illégaux. En 2013, un groupe de 30 migrants haïtiens avaient été tués, lors du naufrage de leur embarcation surchargée. Selon la présidente de la Croix-Rouge de cet îlot, Terez Curtis, dix-neuf personnes ont survécu et ont été secourues par des volontaires de cette institution, a informé la DPC, soulignant qu’une évaluation médicale et des prises en charge ont été vite réalisées par le personnel de santé sur place, avant de les remettre aux agents d’immigration des Bahamas. Les autorités bahaméennes et haïtiennes suivent de près l’évolution de la situation, pour tenir informée la population. Toutefois, le nombre des victimes reste encore à clarifier. Les autorités de la DPC promettent qu’ils y travaillent, de concert avec les institutions compétentes et la représentation haïtienne aux Bahamas. Les responsables invitent, par ailleurs, les Haïtiens à ne pas s’aventurer en haute mer, sans autorisation du Service Maritime et de Navigation d’Haïti (SEMANAH). Les survivants, dont au moins une femme, vêtus pour la plupart de sous-vêtements, ont été transportés à la clinique de Marsh Harbour pour évaluation, avant d’être remis à des agents de l’immigration et de la police pour complément d’enquête.
Altidor Jean Hervé