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HomeActualitéL’état lamentable de l'économie haïtienne

L’état lamentable de l’économie haïtienne

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La Commission Économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) a fait état, dans son dernier rapport, de statistiques modestes sur le plan macroéconomique en 2018 pour Haïti. La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) d’Haïti est estimée à 1,4% (1,2% en 2017). La CEPALC note la persistance d’une dynamique inflationniste de 14,6% (15,4% en 2017), un déficit public important de 6,5% du PIB, (3,9% en 2017) et une augmentation du déficit de la balance courante de 3,5% du PIB (2,9% en 2017), ajouté à une forte dépréciation de la gourde. De plus, la CEPALC révèle que l’accord Staff monitoring, paraphé en février 2018 avec le Fonds Monétaire International (FMI), n’est plus valide. Les autorités haïtiennes avaient abandonné le projet de forte hausse des prix de l’essence, à la suite d’une violente émeute en juillet 2018. L’annulation de l’accord avec le FMI entraîne la perte d’un appui budgétaire important. Le gouvernement n’avait pas respecté non plus des critères quantitatifs applicables à cet accord, entre autres, le déficit du secteur public et le niveau des réserves. Les autorités ont également échoué dans leur tentative de réaliser des réformes dans le secteur électrique et des réductions de subventions du carburant qui entraînent des dépenses supérieures à 200 millions de dollars par an. La Commission Économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) a aussi noté une hausse des dépenses publiques en Haïti. Le rapport, qui fait état de statistiques modestes sur le plan macroéconomique, indique que la charge fiscale du gouvernement central, 12,7% du Produit Intérieur Brut (PIB), a légèrement diminué par rapport à l’année précédente (13,6% du PIB). La collecte fiscale totale a diminué en termes réels de -4%, en raison de la réduction des revenus directs (-5%) et indirects (-11%) et de la contraction des recettes douanières (-8%). Selon la CEPALC, les dépenses totales de l’administration centrale ont augmenté de 17,7% en termes réels, à la suite d’une variation positive des dépenses courantes (17%), notamment des subventions (37%), mais aussi des investissements publics (26%). Le déficit global de l’administration centrale (6,5% du PIB) a été en grande partie financé par les contributions nettes de la Banque centrale (BRH). Ce déficit est supérieur à 26 milliards de gourdes ce qui va à l’encontre du programme Staff monitoring du Fonds Monétaire International (FMI) prévoyant un déficit inférieur à 4% du PIB. Le déficit record viole également l’accord entre les autorités fiscales et monétaires sur l’alignement des dépenses publiques en fonction du revenu disponible. De plus, la dette publique extérieure d’Haïti est de 2,1 milliards de dollars (22% du PIB), avec une augmentation de 0,2% en 2018.

 

D’autre part, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur la situation en Haïti, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, fait état d’une détérioration de la situation économique en Haïti au cours des derniers mois. Il note que le budget révisé prévoit une augmentation de 10 % des dépenses, soit environ 150 millions de dollars, avec une baisse des recettes tirées des carburants d’environ 100 millions de dollars. L’incapacité à réformer les subventions applicables aux prix des carburants a affaibli encore une mobilisation de recettes nationales déjà faible, ce qui a entraîné un grave déficit budgétaire, les dépenses ayant augmenté, précise t-il. De l’avis de M. Guterres, les indicateurs macroéconomiques ont continué d’indiquer une tendance à la dégradation. Dans son rapport, M. Guterres indique, qu’à la fin du mois d’août, les subventions aux carburants et les transferts à l’organisme d’État chargé de la distribution d’électricité, représentaient respectivement 2,2 % et 1,5 % du produit intérieur brut, tandis que les dépenses combinées, consacrées à l’éducation et à la santé, représentaient 2,4 % de celui-ci. En conséquence, les prévisions indiquent que le déficit budgétaire devrait désormais atteindre 4 % du produit intérieur brut. L’inflation a, quant à elle atteint 14,1 % à la fin du mois d’août.

Altidor Jean Hervé

 

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