Aucun mot ou langage ne peut décrire nos sentiments lorsque nous constatons que le drapeau de la résistance du peuple haïtien flotte une fois de plus face aux vampires, aux malfrats politiciens, aux corrompus que les clans Jovenel Moïse et alliés déploient pour barrer la route à toute éventuelle mise en œuvre du peuple contre ce régime. En effet, les efforts entrepris par le peuple ont brisé les rêves du régime de Jovenel et alliés, concernant l’application du Plan du FMI, (signé au cours du mois de mars écoulé), incluant la privatisation de nombreuses institutions de l’État dont l’OAVCT, la protection des corrompus, la hausse du prix des produits pétroliers. C’est à féliciter. Le peuple haïtien se tenait debout devant les corrompus et leurs pions de contrôle. Désormais, tous les yeux sont rivés sur le Premier ministre nommé, Jean Henry Céant, une frite politicienne qui, au cours du mandat de Martelly, PHTK première version, n’avait jamais pris position contre ce pouvoir, jusqu’à nos jours. Jovenel Moïse avait lui-même fait savoir, qu’au cours des dix dernières années, tous les contrats signés par l’État haïtien ont été surfacturés. Cela prouverait que Jovenel Moïse, le protecteur des corrompus, a reconnu qu’au cours du mandat de Michel Joseph Martelly, la corruption battait son plein. S’il fantasme assez souvent, à tort et à travers, sur des promesses farfelues, leur éventuelle mise en œuvre se fait désirer. En revanche, il est certain que pas mal de politiciens sans vergognes, des corrompus, des dilapidateurs du fonds PetroCaribe, des conseillers douteux existent et demeurent au Palais national, sous sa protection. Le problème est de déceler où s’arrête l’éthique. Le choix de Jean Henry Céant n’est pas une simple affaire. Ces corrompus qui détiennent depuis des décennies le monopole de l’économie, ont en main des armes de toutes sortes. Ces corrompus testent leurs armes. Ils ont fait choix de Céant pour casser la résistance. Ils sont en train d’inventer n’importe quoi. La corruption est partout dans le pays et la manière de distribuer les richesses est très dure. La classe des oligarques n’entendent pas laisser des gens honnêtes arriver au pouvoir. Ces gens ne pensent qu’au pouvoir et qu’à leur confort particulier. La Mafia locale et internationale se partagent le gâteau. « Je suis le Président de la Chambre des députés. Je ne suis pas à la table de négociation. Je suis dans une position de neutralité. Si un homme du secteur privé veut contrôler la douane ou l’aéroport, moi je dis pourquoi un enfant du peuple ne peut pas avoir les mêmes revendications ? », dixit Gary Bodeau, président de la Chambre basse. Ils n’ont aucune mémoire ces zombi lage. Il faut leur rappeler que les évènements des 6, 7 et 8 juillet, ce n’était qu’un début… Ces coups de butoir ne sont qu’un avertissement. Le peuple haïtien le sait qu’ils ne sont pas contents. Quand la résistance se sentira vraiment prête et s’engagera pour de bon, le sol se dérobera sous les pieds de ces corrompus et alliés, et les engloutiront pour de bon… « Dodinen mon konpè, w-a dodinen. M-a rale chèz la, w-a va kase ren w », disait la chanson.
Emmanuel Saintus