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En bref 17 Juillet 2018

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La république voisine sécurise après les violences

Les autorités dominicaines ont renforcé le dispositif militaire à la frontière, le lundi 9 juillet 2018.  Il s’agit d’un déploiement afin d’empêcher tout débordement à la ligne frontalière. Il s’agit de patrouilles aériennes et terrestres.  Aucun incident n’a été enregistré dans le cadre du marché binational. Entre temps, le journal Listin Diario a indiqué que l’épouse et les quatre (4) enfants de l’ex-président Michel Martelly se sont rendus en République Dominicaine.  M. Martelly lui-même était à Miami pour un bilan de santé. Le journal Listin Diario a indiqué que d’autres officiels haïtiens avaient envisagé de se rendre en République Dominicaine.  Certains résidents de Péguy-Ville avaient fait état de l’arrivée d’un hélicoptère sur la résidence de la famille Martelly.  Un calme apparemment régnait ce lundi dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Les nombreuses barricades de pneus avaient été enlevées mais très peu de véhicules de transport en commun étaient visibles dans les diverses artères de Port-au-Prince, Carrefour, Delmas, Pétion-Ville et Tabarre.

 

Calme précaire à la capitale

Un calme précaire régnait jusqu’en début de l’après-midi du dimanche 8 juillet 2018, dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, après deux (2) folles journées de protestations contre la hausse des prix du carburant à la pompe, une mesure dont l’Exécutif a fait le retrait. Quelques véhicules privés, des mototaxis et de rares tap-tap étaient constatés sur plusieurs artères, alors que la capitale présentait le visage d’un champ de ruines.  Des débris de toutes sortes jonchaient encore les rues, obligeant les conductrices et conducteurs à slalomer pour se frayer un passage.  De nombreuses personnes, bloquées depuis environ 48 heures sur leurs lieux de travail, tentaient, avec difficulté, de regagner leur demeure, souvent à moto ou à pied. Parallèlement, plusieurs quartiers de l’aire métropolitaine sont privés de courant électrique public (sont dans le black-out) pendant plusieurs jours.  Une certaine tension était perceptible dans certains quartiers, aussi bien au centre-ville que dans la périphérie, où certains tronçons étaient littéralement bloqués et où des mouvements de panique étaient constatés. Des tirs d’armes automatiques retentissaient dans plusieurs quartiers, alors que des opérations de pillage se poursuivaient, notamment à Delmas.

 

La mairie de Saut-d’Eau veut rendre hommage à Azor

Le 16 juillet 2018 marque la célébration de la fête de Mont-Carmel.  À Saut-d’Eau, sont prévues plusieurs activités. La mairesse de la commune, Marie Andrée Ruth Thélus, a indiqué que la mairie a recueilli seulement 1,5 millions de gourdes des 10 millions prévues dans le budget prévisionnel pour l’organisation des festivités.  Elle précise que ce fonds a été décaissé par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales. Toutes les dispositions sont déjà prises pour le bon déroulement des festivités, selon Marie Andrée Ruth Thélus. L’édile de Saut-d’Eau annonce l’organisation d’une cérémonie d’hommage en l’honneur du chanteur et tambourineur du groupe Rasin Mapou, Lenor Fortuné, connu sous le nom de Azor.  L’artiste est décédé à l’âge de 46 ans, le 16 juillet 2011, à l’hôpital Bernard Mevs, à la suite d’un malaise durant une prestation lors de la fête de Notre-Dame de Mont-Carmel, à Saut-d’Eau.

 

117 personnes transportées à l’hôpital après les soulèvements

117 personnes ont été transportées d’urgence à l’hôpital, du vendredi 6 au dimanche 8 juillet dans l’après-midi.  Parmi elles, 44 femmes enceintes et des dizaines de blessés par balles, à la suite des protestations contre le haussement des prix du carburant, selon les responsables du Centre Ambulancier National (CAN). L’hôpital La Paix, à Delmas 33, et l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti ont reçu la majorité des demandeurs de soins, entre le vendredi 6 juillet et le dimanche 8 juillet 2018.  Ces informations ont été confirmées ce mardi par les responsables du Centre Ambulancier National, le Dr Didier Hérold Louis, membre du comité de gestion du CAN. Selon le médecin, la tâche a été extrêmement difficile pour les ambulanciers. Cependant, malgré l’héroïsme de ces agents et le métier altruiste qu’ils exercent, quatre ambulances (véhicules) ont été endommagées, des employés agressés verbalement.  Le Centre Ambulancier National dénonce le comportement de certains résidents à l’égard de son personnel lors des derniers événements survenus à Port-au-Prince et dans ses environs. Les responsables du CAN démentent les informations selon lesquelles les véhicules du Centre transportaient des particuliers de la capitale à la frontière haïtiano-dominicaine.

 

La Cour supérieure des comptes confirme que les ministres indexés n’ont pas de décharge

Le président de la Chambre des députés a maintenu la séance d’interpellation du gouvernement pour le samedi 14 juillet.  Dans une correspondance de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, envoyée au député Gary Bodeau, la Cour confirme que les ministres de la Culture et de la Communication, Guyler C. Delva ; de la Justice et de la Sécurité publique, Jean Roudy Aly ; de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, Jean-Marie Reynaldo Brunet et de l’Agriculture, Jobert C. Angrand ont été tous comptables de deniers publics.  Donc, plus besoin de former une commission d’enquête spéciale sur les quatre ministres indexés par la Cour supérieure des comptes, lors de la séance d’interpellation du Premier ministre, la semaine dernière, mise en continuation. Dans un rapport détaillé de neuf pages, envoyé au président de la Chambre des députés, la Cour des comptes confirme que ces ministres ont été bel et bien comptables de deniers publics, avec des preuves à l’appui. « Ils sont tous des comptables de deniers publics et ont tous violé la loi, a fait savoir un membre du bureau de la Chambre des députés, citant le rapport détaillé de la Cour des comptes, envoyé au président de la Chambre des députés.  Tous les quatre ministres indexés sont comptables de deniers publics », a-t-il dit. Avec les preuves fournies par la Cour des comptes, on n’a pas besoin d’avoir une commission d’enquête, a avancé le parlementaire.

 

Les problèmes économiques, écartés des débats

Depuis l’événement dramatique provoqué par la décision du gouvernement d’augmenter les prix des produits pétroliers à la pompe, le week-end écoulé, les débats dans les médias se circonscrivent autour du départ du Premier ministre, Jack Guy Lafontant.  La dimension économique de cette crise est reléguée au second plan. Les desiderata de la population ne sont pas à l’ordre du jour. Les autorités étatiques ne mesurent pas l’ampleur des enjeux économiques et mènent tout sur le terrain politique. Diagnostiquant les événements du week-end, l’économiste Etzer Émile a indiqué que les problèmes du pays, sur le plan économique, étaient compliqués.  Ce n’est pas facile de trouver la solution appropriée, d’après l’économiste Émile, joint par téléphone. « D’abord, Haïti ne produit pas suffisamment de richesses et la distribution du peu de richesses créées ne se fait pas avec équité », a affirmé le professeur Émile, soulignant que le rôle de l’État consiste à en faciliter une meilleure distribution. En ce sens, les autorités étatiques doivent élaborer des politiques publiques pouvant aider à mieux répartir le peu de richesses créées.  De plus, l’économiste Etzer Émile a fait savoir qu’une bonne politique fiscale pourrait aussi permettre de mieux les distribuer. « Il faut une politique fiscale qui permette de taxer les gens suivant leurs revenus. Ensuite, il revient aussi à l’État haïtien de mieux utiliser les ressources collectées », a suggéré le professeur.

 

Le gouvernement veut faire le retrait du budget

Les événements du week-end écoulé auront des conséquences sur le projet de budget 2018-2019. Le conseiller du président de la République, Guichard Doré, a annoncé que le gouvernement va faire le retrait du budget déposé le 29 juin dernier au Parlement, pour tenir compte des nouvelles appréhensions.  Le gouvernement avait prévu de collecter 19 milliards à partir du réajustement des produits pétroliers pour financer le budget évalué à 175 milliards de gourdes. « L’équilibre est le principe même du budget. Les dépenses doivent correspondre aux rentrées », explique le conseiller du chef de l’État.  Il informe que de nouvelles priorités vont être fixées pour tenir compte de ce qui s’est passé. Les événements du week-end écoulé ont porté le gouvernement à revoir sa stratégie. Au-delà des actions structurelles déjà entreprises par le gouvernement, il y a des programmes sociaux qu’il faut mettre en œuvre de façon intensive dans les quartiers les plus défavorisés, selon Guichard Doré.  « Il va y avoir des coupes budgétaires dans les services de l’État, pour qu’on puisse financer ces programmes », annonce-t-il. Le gouvernement va revoir le budget, surtout dans les services de l’État, pour les « frais non essentiels ».

 

64 individus arrêtés pour pillage

À la suite des actes de violence et de pillage enregistrés les 6 et 7 juillet dans plusieurs quartiers de la juridiction de Port-au-Prince, 64 individus ont été arrêtés, a confié le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Ocnam Clamé Daméus, lors d’un point de presse donné le mercredi 11 juillet au parquet.  Ces derniers sont accusés de destruction, d’actes de pillage, de dévastation et d’incendie des entreprises et des biens privés. Les dossiers de ces individus seront acheminés, sou peu, au cabinet d’instruction, a souligné le chef du gouvernement. Déplorant les dégâts enregistrés au cours de ces émeutes, le chef de la poursuite qui qualifie ces actes de « criminels et de terroristes », a soutenu qu’aucun individu n’avait le droit de faire passer ses revendications par des actes de violence.  « Si la plupart de ces personnes ont été arrêtées suivant les informations des agents de renseignement du parquet de Port-au-Prince, d’autres ont été appréhendées en flagrant délit », a expliqué Ocnam Clamé Daméus, soulignant que ces individus encourent une peine de 10 à 15 ans d’emprisonnement, en vertu des articles 64, 68, 72 du Code pénal haïtien.

 

L’ancien président Privert, préoccupé par la situation

L’économie et l’image du pays ont été sévèrement touchées par les émeutes de la semaine dernière, à la suite de l’augmentation du prix de l’essence le 6 juillet dernier.  L’ancien président Jocelerme Privert, qui se dit inquiet, estime que cette situation risque de fragiliser, encore plus, la stabilité politique…. Peu à peu, la vie reprend son cours à Port-au-Prince qui a connu trois journées de tension et de violence, après la décision du gouvernement d’augmenter les prix des produits pétroliers à la pompe.  Cependant, le spectre d’un retour au chaos plane toujours sur le pays. L’ancien président provisoire de la République, Jocelerme Privert, exprime ses profondes préoccupations et ses inquiétudes par rapport aux derniers événements qui, selon lui, une fois encore, ont endeuillé la population haïtienne, ruiné nombre de nos compatriotes, anéanti les efforts de tant d’entrepreneurs haïtiens et étrangers. « Cette situation risque de fragiliser, encore plus, la stabilité politique indispensable au progrès économique et social du pays », a dit l’ancien président dans une note de presse.

 

«J’ai tout perdu», témoigne un homme d’affaires

Le secteur privé des affaires a été sévèrement touché lors des récentes émeutes qui ont secoué le pays.  Les pertes sont énormes, selon des observateurs. Des entrepreneurs ont tout perdu, c’est le cas de l’entreprise Caribéen T-shirts and Plus, située à Delmas 32, qui a été complètement pillée et vandalisée.  Le propriétaire de cette entreprise décide, face à cet état de fait, de fermer ses portes.  “J’ai tout perdu, dit-il, maintenant je réfléchis pour faire le bilan de tout ce que nous avons perdu et pour savoir ce dont nous avons besoin pour redémarrer”. Des carcasses de voitures complètement calcinées jonchent encore les locaux du complexe de Caribéen T-Shirt.  Son propriétaire qui se dit vraiment découragé, regrette la passivité des forces de l’ordre pour empêcher ces scènes de pillages. “Ma femme était présente sur les lieux, depuis 8h a.m. jusqu’à 4 h p.m., et la foule a attendu au moins 3 heures avant pénétrer l’enceinte du business.  C’est un laxisme grave de la part des forces de sécurité de ce pays, en particulier la police nationale”, dénonce-t-il. “À constater les dégâts, c’est comme si les pilleurs ont dérobé une partie de ma vie, car j’ai mis plus de trente ans à économiser pour monter l’entreprise et la perdre en un seul jour”, rajoute-il, triste, frustré.  Le propriétaire de Caribéen T-Shirt a profité pour dénoncer la mauvaise conscience de certaines institutions clientes de Caribéen T-shirt qui refusent de payer leur dette.

 

Le jeune barreau de Port-au-Prince se prononce sur la conjoncture

Le secrétaire général-adjoint du jeune barreau de Port-au-Prince, Me Eddy Paul Fleurant, dit déplorer les casses et scènes de pillages qui ont eu lieu le week-end dernier à la capitale.  «Ces situations sont le résultat des programmes économiques des dernières années, caractérisés par des budgets qui tendent beaucoup plus vers la consommation que vers l’investissement», analyse Me Eddy Paul Fleurant en conférence de presse, ce mercredi.  Il condamne les mesures d’austérité mises en place par l’État et qui ne font qu’appauvrir la population.  À l’instar d’autres acteurs, le responsable du jeune barreau de la capitale plaide en faveur du renvoi du Premier ministre Jack Guy Lafontant et de son remplacement par quelqu’un d’autre, plus dynamique et qui saura répondre aux desiderata du peuple haïtien.  Le jeune barreau de Port-au-Prince s’est également prononcé sur l’opération de démolition menée à Pèlerin 5, la semaine dernière. Il désapprouve la décision du commissaire de gouvernement, Me Ocnam Clamé Daméus, ordonnant la démolition des maisons de quelques habitants à Pèlerin 5.

 

2 individus arrêtés pour tentatives d’escroquerie

Le chef du parquet, Clamé Ocnam Daméus, a confié dans une conférence de presse en date du 11 juillet 2018, que deux individus qui tentaient d’escroquer le ministre des Affaires sociales au nom de certains députés, sont arrêtés avec de faux chèques en main.  Ces individus auraient exigé de l’argent à la ministre des Affaires sociales et du Travail, Stéphanie Auguste, afin de ne pas la convoquer au Parlement. Le chef du parquet, Clamé Ocnam Daméus, qui a révélé l’information, annonce la poursuite d’une enquête en vue de déterminer l’implication réelle, s’il y a lieu, des parlementaires dans ce dossier.  Me Clamé Ocnam Daméus en a profité pour présenter à la presse ces 2 individus qui tentaient d’escroquer la ministre, en précisant qu’un chèque de 150 mille gourdes a été retrouvé en leur possession, au moment de leur arrestation.  Selon Me Daméus, Pierre Wesner Junior et Benoît Odrel tentaient de soutirer de l’argent à la titulaire du MAST, en vue d’empêcher qu’elle ne soit convoquée devant des parlementaires.  Ces présumés escrocs ont indiqué qu’ils travaillent pour le compte de certains députés, selon ce que rapporte Me Ocnam Clamé Daméus qui se gardait de citer les noms des parlementaires en vue, dit-il, de protéger l’honneur des élus concernés.  Selon le chef du parquet, l’ouverture d’une enquête pour que la lumière soit faite sur cette affaire est la meilleure voie à prendre.  Il menace de poursuivre les concernés si les résultats révèlent que des députés sont effectivement impliqués dans ce dossier.

 

Le Gouvernement haïtien retarde la construction d’hôpitaux en Haïti

L’ambassadeur de la France en République Dominicaine, José Gómez, a affirmé l’intérêt de son pays à aider Haïti à construire plusieurs hôpitaux afin d’empêcher que les femmes haïtiennes traversent jusqu’en terre voisine pour des soins de santé.  Mais selon le diplomate, le gouvernement haïtien ne montre aucun intérêt à la matérialisation d’un tel projet. « Oui, nous sommes très disposés à aider, avec le soutien de l’Union européenne, à créer des centres de santé afin que les femmes haïtiennes n’aient pas à franchir la frontière », a fait savoir José Gómez, tout en précisant que ces hôpitaux doivent être construits sur le sol haïtien. »  Les déclarations de José Gómez ont été publiées dans un article du journal dominicain, Diario Libre.  « Il doit y avoir un intérêt haïtien dans le sujet, et jusqu’ici, cet intérêt n’a pas encore été exprimé, donc c’est très difficile de le faire, mais de notre côté, nous sommes désireux, comme Français et Européens, de développer ces centres de santé, mais il doit avoir le soutien et l’intérêt des autorités haïtiennes », a ainsi déclaré le diplomate français.  La construction de centres de santé pour les femmes haïtiennes serait une réponse valable à la pauvreté constatée au niveau de la frontière, a fait savoir José Gómez qui répète que le gouvernement haïtien doit nécessairement aider.

 

4 morts et 10 blessés dans un accident de circulation

Des accidents de circulation se suivent en Haïti.  Ces derniers jours, des dizaines de personnes ont perdu leur vie, en raison notamment des accidents de la circulation.  Le mardi 10 juillet 2018, 4 personnes sont mortes et 10 autres blessées dont 6 grièvement dans un terrible accident de circulation survenu dans l’après-midi sur le tronçon de route reliant les communes de Borgne et de Limbé, notamment dans la localité de Cacao.  À l’origine, un camion qui transportait des marchands qui revenaient du marché public du bourg de Borgne dont les freins ont lâché, a percuté un autre qui se trouvait sur la route. L’information est confirmée par la mairesse de Borgne, Annise Moncompe. Selon l’édile de la commune de Borgne, le mauvais état des routes est la cause principale des accidents de circulation enregistrés à répétition.

 

« Les prix de l’essence ne changeront pas », rassure le PM Lafontant

« Pri gaz la pa chanje e li pa p chanje.  Sispann entoksike pèp la », rassure le PM Lafontant.  24 heures avant son rendez-vous au Parlement où il devrait répondre à « l’interpellation des députés de l’opposition et parler des réalisations de l’administration Moïse/Lafontant », le Premier Ministre Jack Guy Lafontant s’adressait le vendredi 13 juillet au peuple haïtien, à travers une série de messages publiés sur son compte Twitter.  Dans sa liste de tweets, il parle, entre autres, de « ce rendez-vous avec l’histoire » durant lequel il devrait défendre – devant un Parlement dont la majeure partie réclame sa tête -, les actions de son gouvernement depuis sa prise de fonction, le 21 mars 2017.  Dans la foulée, le chef du gouvernement tente de rassurer la population sur les prix des produits pétroliers dont l’augmentation avait provoqué, le week-end dernier, une vague de manifestations dans plusieurs endroits du pays, en particulier à la capitale, Port-au-Prince.  Le Dr Lafontant s’exprimait alors en ces termes : « Les prix de l’essence n’ont pas changé et ils ne changeront pas. Arrêtez la désinformation ».

Altidor Jean Hervé

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