Au cas où quiconque croirait encore que le blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba est une exagération de la part du gouvernement de l’île, il suffirait de se référer à l’épisode le plus proche de cette politique que l’on peut qualifier de génocidaire.
Gustavo Véliz, ambassadeur cubain à Antigua-et-Barbuda, a reçu un courrier de la compagnie aérienne de transport de fret international, FedEx dans laquelle il était indiqué que cette entreprise avait fermé le compte de la délégation cubaine dans ce pays des Caraïbes, conformément à la politique extraterritoriale de blocus exercée par le gouvernement étasunien contre Cuba.
« Cela est dû au fait que FedEx et ses filiales internationales, en tant qu’entreprises de propriété étasunienne, sont soumises à la législation des États-Unis. Nous ne pouvons pas gérer des achats destinés à une quelconque entité d’un gouvernement qui est soumis à des sanctions imposées par le Bureau de contrôle des actifs étrangers, qui fait partie du système légal de contrôle des exportations des États-Unis. Cuba est un pays sujet à des sanctions de la part des États-Unis. Par conséquent, nous ne pourrions transporter aucun envoi en provenance d’une ambassade du gouvernement cubain. Ces envois dès maintenant et à l’avenir seront refusés pour enlèvement ou retournés à l’expéditeur », dit la note envoyée à la représentation cubaine.
Les pages de notre journal ne suffiraient pas pour citer des exemples semblables pendant plus de 55 ans de cette politique hostile. Il suffirait d’en rappeler un, qui n’est pas si lointain dans le temps et illustre le génocide implicite dans la manière d’agir de l’empire.
En 2016, l’ouragan Matthew a pratiquement détruit Baracoa, à l’extrême est de Cuba. À l’époque, en vertu de la loi étasunienne, il fut interdit à l’ambassade cubaine à Ankara, en Turquie, d’effectuer un transfert bancaire vers l’île, même si cette région de l’est de Cuba se trouvait dans une situation douloureuse, à laquelle l’État et le gouvernement faisaient face avec courage.
Pendant 25 années consécutives, l’Assemblée générale de l’ONU a condamné le blocus contre Cuba. Le monde entier a soutenu la résolution cubaine visant à mettre fin à la politique impitoyable des États-Unis. Or, dans ce cas la surdité des gouvernements nord-américains successifs est réelle et congénitale, parce qu’ils ne comprennent pas la langue des peuples.
Rédaction internationale | [email protected]
14 juin 2018
Déclaration du ministère des Relations extérieures de Cuba
Les États-Unis reconnaissent qu’ils ignorent l’explication, la nature et la cause des problèmes de santé rapportés par leurs diplomates
Le 29 mai 2018, l’ambassade des États-Unis à La Havane a informé le ministère des Relations extérieures de la République de Cuba que, le 27 mai, une fonctionnaire de cette ambassade avait signalé des problèmes de santé intervenus à la suite de « sons indéfinis » sur son lieu de résidence.
Immédiatement, le Gouvernement cubain a accordé la plus haute priorité à cette affaire et a officiellement demandé à la mission diplomatique des États-Unis que des médecins et des enquêteurs spécialisés, puissent interroger cette fonctionnaire.
L’enquête approfondie et urgente menée aux alentours de la résidence n’a révélé aucun bruit susceptible de provoquer des dommages à la santé.
Comme dans les cas rapportés antérieurement, les autorités et les spécialistes cubains n’ont pas pu avoir de contact avec la fonctionnaire.
Cuba a réitéré publiquement et officiellement sa volonté de coopérer avec sérieux à la recherche conjointe de réponses, à l’éclaircissement et à la solution des faits allégués.
Au terme de plus d’un an d’enquêtes menées par les institutions spécialisées et les experts de Cuba et des États-Unis, il est confirmé qu’il n’existe aucune hypothèse crédible ni conclusions à caractère scientifique pour justifier les mesures prises par le gouvernement des États-Unis contre Cuba au détriment des relations bilatérales et aux motivations politiques évidentes.
Le ministère des Relations extérieures a également pris note de l’annonce faite le 5 juin par le Secrétaire d’État sur la création d’une Force opérationnelle pour répondre à ce qu’il a qualifié d’ « incidents sanitaires inexpliqués concernant du personnel en poste à l’étranger », en particulier à Cuba et en République populaire de Chine.
L’annonce indique textuellement que « la nature des dommages subis par le personnel concerné n’a pas été établie, ni s’il existe une cause commune pour tous les cas ».
Garantir la santé et la sécurité des Cubains et des citoyens étrangers a été, est et sera une priorité qui distingue la nation cubaine. Il est largement connu que le gouvernement s’acquitte avec rigueur de ses responsabilités en matière d’attention et de protection du corps diplomatique.
Le ministère des Relations extérieures réaffirme qu’aucune preuve des incidents allégués n’a été présentée et maintient son engagement constant de coopérer avec les autorités des États-Unis pour élucider cette situation et fournir la meilleure attention médicale aux personnes concernées.
Cuba est et restera un pays sûr, stable et attrayant.
La Havane, le 10 juin 2018.
MINREX | [email protected]
11 juin 2018
La Commission chargée d’élaborer l’avant-projet de Constitution poursuit ses travaux
Dirigée par son président, le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba, le général d’armée Raul Castro Ruz, la Commission a travaillé à l’élaboration de l’avant-projet de Constitution
Dirigée par son président, le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste cubain, le général Raul Castro Ruz, la Commission créée pour élaborer l’avant-projet de Constitution a travaillé sans relâche la semaine dernière. Le président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, Miguel Diaz-Canel Bermudez, et le Deuxième secrétaire du Comité central du Parti, José Ramon Machado Ventura, participaient aux travaux.
Ces journées ont permis d’avancer dans la rédaction des principes qui seront présentés à l’évaluation de l’Assemblée nationale avant d’être discutés lors de consultations populaires, qui aboutiront à l’élaboration du texte définitif qui sera soumis à référendum.
Granma | [email protected]
11 juin 2018