Un médicament contre le fibrome de l’utérus, Esmya, suspecté d’entraîner de graves troubles hépatiques, ne doit être prescrit à aucune nouvelle patiente et une surveillance du foie s’impose pour les femmes en cours de traitement, selon les agences européennes et française du médicament. Une vingtaine de cas d’anomalies biologiques hépatiques ont été rapportés chez des femmes traitées par Esmya (laboratoire Gedeon Richter) en Europe, depuis sa commercialisation en 2012. Parmi eux, cinq cas graves d’hépatites : deux en France, survenus en 2017, deux en Allemagne (dont une patiente décédée) et un au Portugal (2015), a précisé mercredi à l’AFP, l’agence française du médicament : ANSM. Elle vient d’envoyer un nouveau courrier aux professionnels de santé sur cette décision remontant au 9 février. Dans quatre de ces cas graves, les patientes ont dû avoir une transplantation du foie en urgence.