Novembre 2017, la nouvelle tombait tel un couperet : à partir de janvier 2018, l’administration Trump donne 18 mois aux 58 000 Haïtiens vivant aux USA sous le Statut de Protection Temporaire (TPS) pour quitter les États-Unis. En début d’année, les Salvadoriens subissaient un sort similaire. Le secrétaire à la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen leur a donné jusqu’au 9 septembre 2019 pour quitter les États-Unis ou être expulsés. Les victimes de cette décision décriée ne comptent pas lâcher prise. Hier, des immigrants haïtiens et salvadoriens ont attaqué le président Donald Trump en justice, arguant que la décision de l’administration républicaine de mettre fin aux protections spéciales les protégeant de la déportation était motivée par le racisme, rapporte AP. « De nombreux plaignants ont vécu aux États-Unis pendant des décennies », explique à l’AP, Patricia Montes, directrice exécutive de Centro Presente, une organisation d’immigrants latino-américaine du Massachusetts qui est également une partie plaignante dans cette affaire. « Si le TPS est supprimé, ils risquent de tout perdre – les maisons et les entreprises qu’ils ont construites, les familles qu’ils ont élevées et l’argent qu’ils ont investi dans leurs communautés ».