La migration constitue une réalité à gérer ensemble, au bénéfice de toutes et de tous, soulignent des institutions nationales et internationales, à l’occasion de la Journée internationale des migrantes et migrants, le lundi 18 décembre 2017. Ce point de vue a été exprimé dans un communiqué de presse conjoint du Ministère des Haïtiens Vivant à l’Étranger (MHAVE), de l’Office National de la Migration (ONM) et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
L’OIM réitère son soutien inconditionnel aux ministères, autorités et institutions haïtiennes en charge de la migration, pour adresser les problèmes migratoires internes et externes auxquels doit faire face l’État haïtien. Elle réaffirme son engagement à protéger les migrantes et migrants les plus vulnérables et à supporter le gouvernement haïtien dans ses efforts pour assurer et promouvoir une migration régulière et informée, au bénéfice de toutes et de tous. Traite des êtres humains, exploitations, contrebande, propagation de maladies transmissibles, manque d’assistance à la réintégration pour les rapatriés et les déportés, traversées maritimes ou terrestres périlleuses font partie d’un ensemble de problèmes auxquels sont confrontés des milliers de migrantes et migrants haïtiens, en se déplaçant vers les pays voisins. Le nombre d’Haïtiennes et d’Haïtiens, qui vivent à l’étranger est estimé à deux millions. À l’heure actuelle, les diasporas haïtiennes résident dans toute la région des Caraïbes, aux États-Unis d’Amérique, au Canada, en France et, plus récemment, en Équateur, au Brésil et au Chili. Les États-Unis d’Amérique abritent la plus grande population de migrantes et migrants haïtiens. Un nombre important vit également en République Dominicaine (329 mille), au Canada (93 mille), en France (74 mille) et aux Bahamas (28 mille), précise
le communiqué de presse.